Problématique large

Depuis ma TS plutôt publicisée, mes parents sont, comme on s'y attendrait, plutôt lourds, et plutôt bisounoursants. Plutôt « discussion sérieuse » aussi. Je sais, ils m'aiment, et tout. Mais bon, c'est lourd. Puis, il y a leur trip « meilleure communication dans la famille », parce qu'ils n'ont pas aimé le fait que je fusse en mode façade en tout temps par rapport à eux, et encore plus dans les jours qui ont précédé la TS.

Personnellement, la fameuse meilleure communication dans la famille, je n'y tiens vraiment pas trop. À vrai dire, j'ai vraiment l'impression d'être plutôt passé le stade où tout dépend des parents, et ce, depuis probablement un bon moment, vu que j'ai passé la plus vaste partie de mon éducation à m'occuper de mes problèmes sans leur demander d'aide. Seulement, tout le monde à l'hôpital a l'air de trouver que c'est vraiment important, blâââââââh blâââââââh blâââââââh.

Puis, la façade. Je l'ai plus ou moins formée à force d'avoir vécu 8-9 années d'isolation à l'école. Je suis pas mal capable de vivre avec, en mettant une ligne claire entre le monde des problèmes et le monde des apparences. Avec mes parents dans le monde des apparences. Soit, c'est triste de cacher tout, mais je préfère la garder pour des raisons artistiques : j'ai l'intention d'éventuellement former un groupe de musique, ce qui signifie relations superficielles avec des gens. Et à vrai dire, j'aime bien le principe d'avoir un lot de relations superficielles d'un côté, et un nombre d'amis profonds extrêmement restreint de l'autre, si jamais il y a problème. Avec éventuellement possibilité de graduer du premier groupe au second, ou de retomber dans le premier, selon les interactions.

À ajouter à cela le fait que j'économise pour aller en appartement dans deux ans, ce que d'ailleurs mes parents ne savent pas.

P.S. Je sais, ça irait mieux dans la section

Je ne sais pas trop la question que je veux poser. Mais en gros, ça tourne autour de ceci : « Est-ce que je me ferme trop? Devrais-je laisser tomber un peu ma façade? Devrais-je donner une chance à l'espèce de tendance thérapie familiale inutile dans laquelle on veut me forcer? Devrais-je rend les choses claires avec le psychiatre, et dire que mes problèmes, ce sont mes problèmes, et que je n'ai pas l'intention d'aller plus loin avec mes parents? Est-ce que tout ça, c'est un trip "je suis indépendant" digne d'un adolescent de 15, ou quelque chose de plus profond? » Puis, la question plus générale : « Comment intéragir avec des êtres humains? », ce qui n'est pas du tout maîtrisé chez moi, je dirais (8-9 années d'exclusion, voir plus haut). Mais amusez-vous à en trouver d'autres, hein. Je développerai plus selon ce qui sera dit. En plus, mon message n'est pas cohérent du tout, parce qu'écrit tôt le matin...

Je ne sais pas trop comment je vais faire pour répondre aux réponses, mais bon. Au pire, je risque d'être là le week end prochain, je ferai un blitz.

Est ce que tu te fermes trop ? Oui et non.
Oui parce que, c'est un fait: tu choisis les personnes à qui tu t'ouvres. Mais est ce réellement une mauvaise chose ?( ça c'est pour le non).

Devrais tu laisser tomber un peu ta facade? Pourquoi pas? Au moins tenter, par exemple d'être " ouvert" face à ta famille ( ça te coute quoi de tenter? Si ça te plait pas tu n'aura qu'à les remettres dans la partie apparance plutot que réalité). Mais il faut que TOI tu es envie de tenter, et non pas le tenter parce que l'on t-y presse.


Pour ce qui est du psychiatre... si tu te poses la question, c'est que tu l'envisage, si tu l'envisage , c'est que( peut être) ça peut t'apporter quelque chose. Apres à toi de voir si tu t'entend bien ou pas avec , si tu as confiance , si c'est pas un " con" ect ect.

Quand à "comment interargir avec les humains ?" c'est un peu trop complexe pour être posé simplement comme cela. Des humais tu en as des differents, c'est pas une seule catégorie ou on est tous les mêmes. Tu as ceux qui t'écouteront et ceux qui changeront de sujet quand tu commencer à te confier à eux, il y a ceux qui ne voit que leur propre point de vue, il y a les gens et les personnes, il a ceux qui ont un cerveau et les moutons, et même parmis ceux qui auront un cerveau et auront une relation avec toi ( j'entend dans le terme d'échange, paroles , idées ect) il y aura ce que tu appréciera et ceux avec qui tu n'accrochera pas.
Le panel est vaste, ta question également, impossible d'y répondre précisement.
Tu veux te meller à la foule ?
Tu veux savoir comment te comporter vis à vis de la foule?
Tu veux savoir comment créer des relations avec les humains?
Tu veux savoir comment les aborder ? qui les gens ou les personnes?

Si tu veux une réponse plus précise, ou plutôt un avis plus précis, reformule ta question ...

je ne pense pas que ce soit un "trip d'un ado de 15ans" mais un réflexe de défense. je ne te connais pas plus que ça mais de ce que je lis tu semble avoir était quelque peu malmené par "l'espèce humaine" alors tu t'en défends comme tu as pu / peux...il n'y a rien de bien répréhensible la dedans.


tes parents à la recherche de solution après ta ts d'un coté c'est une bonne chose mais ça peut vite tomber dans l'obsession et la c'est loin d'être constructif.
si tu n'as pas envie de parler ne le fait pas. si tu te force tu vas te faire mal mais dis leur dire clairement que tu n'en as pas envie, que tu as bien vu qu'ils étaient présent pour toi mais que tu n'as pas envie de tout mélanger...

si tu n'as pas de psy je te conseille d'en voir un. ça apaisera tes parents puis ça ne devrait pas faire de mal.....qui sait peu être même qu'il t'aidera a répondre à « Comment intéragir avec des êtres humains? »

Il voit une psychologue a l'extérieur de l'hôpital et un(e?) psychiatre dans l'hôpital.


Concernant la communication avec tes parents, ta famille. Disons que la communication est très importante oui, mais c'est à toi de choisir avec qui.

Personnellement, moi j'ai Marko, donc c'était plus simple. Mes parents ont su un minimum que j'ai bien voulu leur dire histoire de les rassurer. Mais sans plus.

C'est sur que tu dois avoir envi de leur parler, parce que t'y forcer ce n'est pas la solution. En même temps, tu vis sur le même toit qu'eux (pour le moment) et ils sont inquiets pour toi. Reste à mettre une certaine limite à leur sollicitude. Déterminer ce dont tu veux leur parler et ce qui ne les concerne pas. Parce que tu n'as pas à tous leur dire, tu as droit à ton indépendance et à ton intimité. Ça il faut leur faire comprendre (en douceur) afin que ça ne devient pas étouffant.

Mais, je pense pas que ce soit une bonne chose de te refermer complètement sur toi et de rien leur dire. Ça va pas les rassurer et ça va t'emprisonner encore plus dans ta solitude.

Ziel a écrit:

Il voit une psychologue a l'extérieur de l'hôpital et un(e?) psychiatre dans l'hôpital.

J'avais une, j'ai changé pour un, et je risque d'en avoir une troisième pour le suivi à l'externe. Hum hum...

D'ailleurs, je vais devoir faire une méga mise à jour avec ma psy, que je revois pour la première fois depuis un mois chargé mercredi. Hum... Tiens, je vais lui apporter de la lecture, qui incluera ceci probablement.

Citation :

Si tu veux une réponse plus précise, ou plutôt un avis plus précis, reformule ta question ...

En fait, c'était une fausse question, qui était plus un constat d'ignorance qu'autre chose.

Ou en fait, il fallait qu'on me répète qu'il y a plusieurs types de personnes.

Je ne dirai pas merci pour les réponses tout de suite. Par contre j'ai tout lu.

À ma dernière rencontre avec la psy, elle a dit qu'il y a quelque chose niveau psychodynamique que je devrai régler, et que c'est toujours la faute des parents.

Beuh, inconscient

le " c'est tes parents. l'année de ton cp ta mère, un mercredi pluvieux ou le vent était à l'est, à tartiné de nutella une tranche de pain de mie grillé. elle a mis trop de nutella sur le bord droit et c'est ça qui t'as perturbé à vie" perso j'ai un mal fou avec ces trucs là...

oui surêmet que tes parents ont leurs responsabilités dans tes trauma....oui mais pas que....et meme s'ils ont leur torts ils ont fait ce qu'ils ont pu avec avec amour et envie de bien etre pour toi. alors leur balancer "c'est toi/ vous" c'est sans interet

trouver la cause de tes mal être oui mais le coupable sincèrement je vois pas en quoi c'est utile.....

Elle doit être Freudienne ta psy

Ziel a écrit:

Elle doit être Freudienne ta psy

Non, même pas en fait, c'est surprenant. Seulement, voilà, de la manière que c'est exposé, elle semble avoir raison. Et elle n'a pas l'intention de résoudre le conflit de « quand j'ai échappé ma crème glacée à 3 ans et que je ne l'air pas oublié... », plus d'essayer violemment de me faire changer de comportement.

f*ck, je lis très très en diagonale depuis un bout, je viens juste de me rendre compte de ce qui s'était passé pour toi...

pour les parents, moi aussi j'ai eu l'impression à un moment que ca dépendait uniquement d'eux, mais en même temps quand ma mère a fait des "efforts" je me suis apercue que ca m'énervait plus qu'autre chose par moment, tellement j'étais habituée de me débrouiller toute seule depuis des années. J'essaie de tolérer, c'est plus facile certains moments qu'à d'autres disons.


moi j'ai l'impression que ta facade, elle va s'effacer lentement avec les gens avec qui tu te sentiras en confiance, pour l'instant, c'est clair que tu vois pas l'opportunité et je sais pas si ca va se passer dans un futur proche non plus, mais avec le temps, on arrive à dealer tout ca je suppose


envoie moi un mp si tu manques toujours de visite, je viens d'acheter un Trivial Pursuit et comme je suis pas mauvaise perdante et que je cherche toujours des excuses pour jouer à des jeux, ce serait une bonne occasion