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 Lumina (RP Pour le site Ivy)

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Rhea

Rhea


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Date d'inscription : 09/06/2007

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MessageSujet: Lumina (RP Pour le site Ivy)   Lumina (RP Pour le site Ivy) Icon_minitimeSam 8 Sep 2007 - 2:10

4 roses, 9 noires et 2 bleues. Telles étaient leurs couleurs. Il peut paraître étonnant de les avoir encore en mémoire à ce moment, mais de par leur faible lueur tamisée émanait une atmosphère suave et languissante. Cette même atmosphère qui me permet de me souvenir encore au moindre détail près de la première fois ou je connus l'amour; celui avec un grand A.

Nous n'étions pourtant pas fait pour nous rencontrer, et encore moins vivre ensemble. Enfant de la haute noblesse locale, je n'étais programmé que pour une seule chose : Epouser une jeune fille de bonne famille. Pour ensuite vivre de sa dot et des rentes que nous rapporteraient nos possessions et le travail de nos serfs. C'est dans ce but que mon auguste père m'envoyait régulièrement chez des "professeurs de bonnes manières". Afin que je ne lui fasse jamais honte mais aussi que je fasse la fierté ainsi que la richesse du clan. Car il se murmurait que le gouverneur de notre province souhaitait marier sa fille.

Ce jour là, je rentrais donc de l'un de ces enseignements. La pluie tombait avec une violence inimaginable. Je décidais donc de couper par les nombreuses ruelles malfamées de la ville. J'avais bien sûr parfaitement conscience que je pourrais me faire trousser par des manants, mais, très naïvement, je pensais que comme moi, ils n'auraient qu'une idée en tête : Rentrer dans leurs pénates. Ce fut une erreur de ma part. Mais, sans doute était-ce là la volonté d'Ivy....cette erreur me fut bénéfique. Les gouttes de pluies, aussi étonnant que cela puisse paraître semblaient de plus en plus nombreuses et rapides à choir au fur et à mesure que je me rapprochais de la demeure familiale. Heureusement pour moi, j'étais maintenant à moins de deux patés de maisons. Mais soudain, un bruit attira mon attention. Plus qu'un bruit, devrais-je dire un cri. Un cri de femme. Qui provenait de la ruelle attenante. N'écoutant que mon courage (Ainsi que les leçons que l'on m'avait maintes et maintes fois martelées), je fonçais dans cette direction.

Ce que j'y vis m'effara. Deux hommes s'attaquaient à la pauvre donzelle, dans le but de la détrousser de son argent. Je ne compris que plus tard d'où provenait cet argent. Mais cela n'était à priori pas le moment de se préoccuper de cela. Il fallait d'abord aider la demoiselle. (Dont j'apprendrai plus tard qu'elle s'appelait Lumina...un prénom prédestiné sans doute) C'est dans cette optique que je me jetai sur les marauds, sûr de ma force. Très mal m'en pris. J'avais peut-être une vigueur qu'ils n'avaient apparemment plus depuis longtemps. Mais ils étaient deux, et étaient coutumiers des rixes. La rouste que je me pris fut plus que mémorable. Mais elle avait eu le mérite de laisser le temps à Lumina de fuir, et donc de garder santé et "richesse". Une fois qu'ils eurent remarqué sa fuite et qu'ils m'aient suffisament roué de coups à leur goûts, mes agresseurs partirent, grommelant d'avoir laissé échapper un beau butin ainsi qu'une belle proie.

Encore et encore, les gouttes se fracassaient contre les pavés et me gelaient les os. Mais cette défaite avait eu pour effet de me laisser sans force. Je n'avais même plus les ressources nécessaires pour me relever et me mettre à l'abri tant bien que mal. J'attendais. Que mes forces reviennent ou que quelqu'un me trouve. Même mes yeux avaient du mal à rester ouverts. Comme si ma douleur s'était propagée jusqu'à eux. Et c'est alors qu'ils se fermaient pour une énième fois que j'entendis une douce voix. Puis plus rien...ni son ni image.

Ce n'est que quelques heures plus tard que je me réveillais. Le lit ainsi que la chambre étaient décorés avec goût. Goût qui pourtant n'effleurait qu'à peine la grâce qui émanait du visage de la demoiselle qui me faisait face. Après s'être présentée à moi , elle me raconta son histoire. Elle avait été l'enfant chérie d'un riche bourgeois de la ville d'Ashura, charmante bourgade d'une contrée éloignée.. Son géniteur avait fait fortune dans l'importation de denrées "exotiques" qu'il achetait à bas prix et revendait à prix d'or. C'est ainsi qu'elle avait pu recevoir une excellente éducation ainsi que tout ce dont elle rêvait. La renommée de son père parvint même au gouverneur qui lui demanda alors de le fournir afin qu'il puisse lui aussi avoir droit à ces mets raffinés venus d'ailleurs. Il était alors à son apogée. Malheureusement, un jour, ce même gouverneur mourut d'étouffement à cause d'une malheureuse arête de Piracuru qui s'était coincée dans sa gorge.
Il faut décreté qu'il serait le coupable et que lui et toute sa famille devraient être pendus haut et court.

La chance de Lumina fut de ne pas se trouver chez elle lorsque la rafle eut lieu m'expliqua t-elle. Cela l'étonnait d'ailleurs encore aujourd'hui qu'ils n'aient plus insisté pour la retrouver. Encore qu'ils n'avaient sans doute pas envie d'aller la chercher sur les lieux de son "école" qui se trouvait à plusieurs jours de cheval de là. Surtout en sachant que les recteurs feraient sans doute tout pour la protéger. Ce qu'ils firent. Jusqu'à ce que la période payée en écus sonnants et trébuchants par feu son père fut expirée. Ils n'eurent alors aucun scrupule à la jeter dehors sans aucun moyen de subsister. Seule, abandonnée et raillée de tous, elle comprit vite qu'il n'y avait malheureusement qu'un seul moyen pour survivre. Vendre ses charmes. Comme le faisaient toutes celles qu'on dénommaient "catins" ou encore "filles de joie". Ou mettre fin à ses jours. Oh bien sur, elle y avait songé plus d'une fois. Mais jamais elle n'en avait eu le courage. Lumina avait bien trop peur d'attirer les foudres d'Ivy sur elle. Car comme tout le monde, elle savait parfaitement que notre déesse la poursuivrait jusque dans l'au delà...aussi bien pour la bénir que pour la punir. Elle avait donc choisi la voie d'ordinaire reservée à des filles de conditions sociale moins elevées qu'elle : Vendre son corps au plus offrant dans les ruelles sombres le soir.

6 ans avaient passé depuis ce jour. Elle avait vogué de trottoirs sordides en trottoirs sordides, jusqu'à échouer ici, dans notre noble cité. Elle en avait souvent bavé, ne serait-ce que par la faute des nombreux hommes qui lui manquaient de respect quand certains ne tentaient pas carrément de la violer...ce qui , à son grand malheur, lui était parfois arrivé. Elle me racontait aussi que parfois certains l'écoutaient, tout comme moi, mais qu'en "bons hommes" qu'ils étaient, ils ne cherchaient ensuite qu'une seule chose : La transformer en poule de luxe. Ils étaient évident que ces primates ne comprenaient pas que ce n'était pas la situation sociale qu'on lui ferait miroiter qui intéressait Lumina, mais l'attention en tant qu'être humain qu'on pourrait lui porter. C'est pour cela que j'hésitais à lui soumettre l'idée qu'avait fait naître une telle discussion en moi. En effet, je souhaitais lui faire rencontrer mon père afin qu'il la prenne sous son aile avec nous, ce qui lui permettrait de ne plus avoir à se prostituer pour subsister. En échange ou plutôt, en prime, je lui offrirais toute mon écoute. Non seulement parce qu'elle le méritait. Mais aussi parce que j'aimais être à ses côtés pour l'écouter. Elle me donnait l'impression de pouvoir me rendre utile à quelque chose dans ma vie, ne serait-ce que par l'espoir de lui rendre ce magnifique sourire entrevu mais qui lui semblait perdu à jamais.

Je pris alors sur moi de "tenter ma chance". Comme je me doutais, elle se méprit sur mes intentions dans un premier temps. Mais elle eut la patience de me laisser m'expliquer...pour une raison que j'ignore encore aujourd'hui. Après maintes et maintes explications et réexplications, Elle accepta de m'accompagner. Nous arrivâmes vite à ma demeure.
Restait maintenant à convaincre le paternel, chose à priori pas évidente. Mais pas impossible non plus puisque après tout, j'avais bien réussi à faire comprendre mes intentions complexes à Lumina. Néanmoins, je me vis dès le départ opposer une fin de non-recevoir. Il était hors de question d'héberger une inconnue sous prétexte que cela serait mal vu et bien d'autres choses. Que si je voulais épouser la fille du gouverneur, ce n'est pas en m'y prenant comme ça que j'y arriverais. Mais à dire vrai, la fille du gouverneur m'intéressait peu. Cela n'était pourtant pas le cas quelques heures auparavant. Mais cette rencontre avait changé ma vie. Plus rien ne serait jamais comme avant. Moults palabres suivirent, mais chacun restait inflexible. Je ne voulais pas l'abandonner, et mon père refusait de faire une croix sur les plans qu'il avait décidés pour moi.

Ne voulant pas me créer d'ennuis, Lumina était prête à s'en aller...lorsque je la retins par le bras. Je venais de dire à mon père que soit il l'acceptait, soit je m'en irais avec elle, dûs-je vivre sans le sou et déshonoré à tout jamais. Cette vision d'horreur refroidit quelque peu les ardeurs de mon père. Ce qui nous permit d'arriver à un compromis. Elle resterait en tant qu'intendante, en échange, je ferai tout (En apparence, ce que je ne lui précisai bien évidemment pas) pour conquérir le coeur de celle qu'il souhaitait me voir épouser.

1 année passa. Lors de cette période, la fille du gouverneur s'était décidé à épouser un notable d'une vallée voisine, apparemment lointainement apparenté. Depuis l'annonce de cette nouvelle, la santé de mon père avait lentement mais sûrement décliné. Jusqu'à son décès tout récent. Ce qui faisait de moi un riche parti convoité. Mais j'étais bien au dessus de toutes ces considérations. J'avais petit à petit développé un sentiment d'amour envers ma "belle étrangère", et encore plus maintenant qu'elle retrouvait petit à petit sa joie de vivre. Je me délectais de tous ces sourires volés, de ses rires de moins en moins éphémères, de sa beauté chaque jour un petit peu plus éclatante encore. A vrai dire, seule la conviction d'une forte opposition de mon père m'avait empêché de faire part à Lumina de ce bonheur dont elle m'emplissait, de cet amour qu'elle avait su faire naître en moi. Maintenant que mon géniteur était bel et bien enterré, plus rien, même pas un quelconque futur déshonneur auprès des gens de mon rang ne pourrait s'opposer à ma déclaration.

Je décidai de lui déclarer ma flamme sur le lac qui jouxtait nos jardins. Après avoir déjeuné, je la faisais alors monter sur la barque qui était encore à terre. Petit à petit nous nous dirigions en son centre, en même temps que je lui expliquais quand et comment mes sentiments pour elle naissèrent, ce que je souhaitais pour elle, ce que je souhatais pour nous. Lorsque notre barque fut arrivé en plein milieu de l'étendue d'eau, je lui fis ma demande en mariage. Je la vus alors pour la première fois de ma vie rougir, ce qui la rendait évidemment encore plus craquante. Elle prit alors sa plus belle voix pour me dire que je devrais la rejoindre ce soir dans sa chambrée afin d'avoir sa réponse.

Ces heures me parurent une éternité. J'étais anxieux, car dans le fond, en jeune prétentieux que j'étais encore, je n'avais pas imaginé une seule seconde que je pourrais avoir droit en réponse à un simple refus poli. Je décidais de m'atteler à ma préparation le plus tôt possible afin de ne pas voir le temps passer. Malheureusement, même cela ne suffit pas. Quand vint enfin l'heure, j'étais excité comme une puce autant qu'apeuré de la réponse négative que je craignais. Lorsque je frappais à la porte, elle me répondit d'entrer. Ce que je fis.

La beauté de ce qui m'apparut était saisissante. Je ne saurais d'ailleurs toujours pas dire aujourd'hui si le plus agréable à l'oeil était l'ambiance qu'elle avait su donner à la pièce avec son éclairage tamisé à la bougie, créant avec ces ersatz de cire un chemin jusqu'à son lit à baldaquin , ou si c'était elle, allongée sur son lit, dans sa magnifique robe de soirée noire qui contrastait parfaitement avec la blancheur de son sourire. Les deux sans doute. Elle me demanda de la rejoindre sur le lit. J'étais assez gêné je l'avoue. Je ne savais trop que faire ni comment le faire. Je pris le parti de m'asseoir. Station qui ne dura pas, puisqu'elle m'intima de m'allonger près d'elle. Elle approcha alors ses lèvres de mon oreille et me murmura "Cher Rhea, sachez que moi aussi je vous aime. J'accepte donc votre proposition. En y rajoutant une condition : En remerciement de tout ce que vous avez fait pour moi lors de notre rencontre et par la suite, laissez moi faire de vous un homme par cette belle nuit d'automne."

Je la laissai me diriger. Et m'apprendre. Nos baisers furent d'abord accompagnés d'effleurement, qui faisaient naître en moi des frissons. Une fois qu'elle m'eut accoutumé, elle appuya un petit plus ces effleurement qui devinrent alors des caresses un petit peu pratout sur mon corps moite. Elle m'invita à faire de même sur elle, d'abord sur son visage, puis ensuite dans son cou. Elle cibla alors un peu plus ses caresses tout comme les miennes. Avant même d'avoir entrevu sa rose, elle m'avait déjà noyé dans le plaisir des sens. Et c'est ainsi que petit à petit, au fil de cette nuit magique, au fil du temps qui passait, elle me transforma en homme. Me procurant un bonheur que je n'aurai jamais imaginé.Petit à petit, elle m'apprit à lui rendre ce plaisir qu'elle savait me procurer, n'hésitant pas à me récompenser par quelque action libertine lorsque j'avais bien appris ma leçon.

3 années passèrent. 3 années de bonheur complet. D'un bonheur total. Qui aurait pu être plus grand encore lorsqu'elle m'apprit qu'elle allait donner naissance prochainement à un enfant. Ce qui aurait du être notre apothéose fut malheureusement notre fin puisqu'elle mourut en couche avec notre enfant. Ce qui m'affecta terriblement. Mais, je devais tenir une promesse que je lui avais fait, lorsqu'elle se sentit partir : Celle de ne jamais me priver des plaisirs de la chair même si je n'arriverais plus jamais à aimer. C'est ainsi que je devins libertin. En sa mémoire. En espérant ne jamais la décevoir, même si elle est maintenant auprès de notre grande Ivy.
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MessageSujet: Re: Lumina (RP Pour le site Ivy)   Lumina (RP Pour le site Ivy) Icon_minitimeSam 8 Sep 2007 - 3:04

J'aime beaucoup ^^

Par contre, j'aurais apprécier un peu plus de détails. On sens parfois une hâte de finir la scène.

Mais j'adore les descriptions, donc, c'est peut-être juste moi Wink
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