Fraîchement inscrit, il est temps que je parle un petit peu de ce qui ne va pas... Et il y'a beaucoup à dire je crois.
Par où commencer tiens d'ailleurs ? Bonne question... Allez je me lance...
A 22 ans, je trouve peu (voir pas du tout) d'intérêt à la vie... Tout ce que je connais de la vie (ou presque) ne me donne pas le sourire, loin de là... Et d'ailleurs comment peut-il en être autrement ?
La société dans la quel nous vivons, je la hais ! Si on n’est pas comme tous le monde (en gros des petits moutons tout gentils), on est rejetés... La différence serait donc quelque chose de "malsain" aux yeux de la société. Mais pourquoi ? Pourquoi je devrais me fringuer pareil que monsieur et madame tous le monde, pourquoi je devrais écouter les mêmes musiques, pourquoi je devrais avoir les mêmes centres d'intérêts ? Dans le but d'être accepter ? Et bien je préfère encore m'isoler que de devenir "commun" !!! Après tout, c'est un peu la faute de la société si je suis ce que je suis maintenant...
Je partage rarement les goûts des autres, et leurs "délires". Je m'entends avec peu d'hommes pour la simple raison que je suis bien souvent différent d'eux. Beaucoup souvent ne pense qu'au sexe, moi c'est tout le contraire.. En fait j'ai toujours vécu pour l'Amour, celui avec un grand A. Très jeune, j'ai vite réalisé que l'Amour serait ce qui m'aiderait à vivre, ce qui me pousserait à continuer mon sombre chemin... (Désolé si ça fait théâtral, mais je m'exprime souvent ainsi).
Mais l'Amour, ça fait aussi beaucoup souffrir parfois aussi... Alors j'ai commencé ces auto mutilations, et de manière régulière. Et plus je grandissais, et plus ce que je découvrais du monde et de la vie m'incité à continuer à m'ouvrir, cela de plus en plus... Jusqu'a trop m'ouvrir et à saigner des heures...
Aujourd'hui, je le fais encore de temps en temps. Sans forcément allez jusqu'au sang, je me marque de manière profonde, ce qui me laisse des cicatrices qui ne partiront sans doute jamais. Je me suis déjà (plus rarement) brûlé la peau aussi... Là encore les marques ne partent plus...
Mon problème est sans doute que je ne vis pas pour moi me dit-on... Oui peut-être bien... Mais l'ennui c'est que rien n'a d'intérêt assez fort à mes yeux dans la vie pour me rendre "heureux" ou justifier que je continue de vivre. Cette nuit encore, je pesé les pour et contre de la vie.. Étrangement, je n'ai presque trouvé que du contre..
J'ai déjà essayé le psy, mais y'a pas.. Du mal à parler à une personne de ce type. Et puis si je disais tout ce que j'ai en moi, je crois que je serais bon pour l'asile ! D'ailleurs même ici je crois que tout dire ne serait pas une super idée.. (Vraiment).
Plus le temps passe, et plus j'ai le sentiment de sombrer... Je croyais être dans un gouffre, mais je me retrouve au fond d'un abîme... Je perds le goût à de plus en plus de choses, j'ai perdu le goût de la "fête" il y'a un moment déjà... Ce qui amuse les autres me barbe souvent moi et pas qu'un peu ! En fait j'aime souvent ce que les autres n'aiment pas !
Un exemple tout simple: J'aime la pluie, l'orage, mais je déteste le soleil. C'est un exemple "bête" parmi tant d'autres.
Alors que faire ? Je me le demande... C'est en train de gagner mes rêves et mes pensées, et cela régulièrement... Combien de fois me suis-je imaginé ou vu en train de mourir ? Trop sans doute... Et jamais de manière douce en plus... L'unique chose qui est réussi à m'aider jusqu'a maintenant fut l'Amour, les gens ne se bousculant pas au portillon pour devenir mes amis.. Et puis les vrais "amis" sont rares non ?
La vision que j'ai de la vie est sombre, même plus que cela, pour moi c'est un peu comme si l'Enfer était sur Terre, et pas ailleurs... Et le Paradis ? Et bien à mon sens il réside dans l'Amour, le vrai, celui qui pousse deux êtres à être unis à la vie à la mort et qui n'envisage pas la vie l'un sans l'autre... Le bonheur est dans les bras d'un autre...
J'ai déjà essayé de changer, mais rien à faire. C'est ma nature profonde.. Et puis essayer de voir la vie en rose m'est impossible.
Alors il m'arrive souvent de passer des journées à me taper dans les murs, à me défouler sur de la musique violente, parfois même jusqu'a en avoir mal au coeur ou à manquer d'en tomber dans les pommes... Il me semble qu'avec le temps ça s'empire en plus... Mon intérieur ressemble quelque peu à mon Avatar.. Je suis pourtant quelqu'un de gentil, plutôt doux. Mais a l'intérieur, la tristesse et la haine gronde en moi... Et il me semble que ça commence à déborder sur l'extérieur parfois... Tout cela, je l'exprime réguliérement dans mes poèmes, ou la musique (je fais du synthé/piano). Cela m'aide (un peu) à ne pas exploser...
Ah ça je vous l'avait dit, je suis "grave" ! Et encore je ne dis pas tout...
Merci de votre attention...
~Chaos~