Les poèmes de Princessh

D'un bout à l'autre
22 janvier 2007

Rager contre ces mots,
Qui veulent restés cachés,
Parce qu'ils paraissent si faux,
Lorsqu'ils sont sur papier...

Mais pourtant prendre le temps,
Prendre une chaise et s'asseoir,
Prendre un crayon puis écrire...

Voir le temps qui avance,
Mais se refuser d'abandonner.
Se pencher sur cette enfance,
Mais là non plus, ne rien y trouver...

Penser à ce pingouin,
Mais se ressaisir et continuer.
Vivre sa vie jusqu'à la fin,
Même si elle vient de commencer...

Tenter d'entrer dans la folle danse avec lui,
Mais se refuser la réalité,
Et continuer d'alimenter cette utopie...

Rechercher le mot de la fin,
Mais finalement ressortir cette même rime,
Parce qu'en y pensant, ce n'est pas un crime,
Je t'adore cher pingouin...

Juste un peu
31 janvier 2007

Marcher un peu dans la rue,
Et se rendre contre de la dignité de nos pas…
Sourire, se voir comme jamais on ne s’est vu,
Se rendre compte qu’on vit et qu’on est là!

Rire seule, rire de nos pensées,
Oublier qu’on a l’air un peu bizarre,
Puis continuer d’avancer,
Et se rendre compte qu’on a marre d’en avoir marre.

Le bonheur me manque tellement,
Mais pourtant est à porté de main!
J’ai si peur de mon passé et de demain,
Que j’avance en laissant filer mon présent…

Tant de gens tiennent à moi,
Alors pourquoi penser à ceux qui me détestent?
Je n’ai qu’à avancer un peu plus, attraper cette joie,
Et laisser sur le chemin tout le reste!

N’oublions pas tout, mais oublions un peu,
Sourions enfin sans gêne et sincèrement,
Vivons jusqu’à en faire des envieux,
Et surtout tassons un peu sur le côté ces sentiments…

Qui sont-ils?
22 avril 2007

Désespérément, elle leur tend l’opportunité,
En laissant traîner un bout de papier,
Sur lequel elle a longtemps griffonné,
Pour tenter d’exprimé ses quatre vérités…

C’est alors qu’ils accourent lire ce qu’elle a écrit,
Et qu’ils la félicitent sans attendre,
Sans même avoir tenter de comprendre,
Ce qui l’a toujours poussé à agir ainsi…

Pourquoi est-ce que son plus fidèle confident,
A toujours été une feuille de papier,
Et que son plus grand adjuvant,
S’est toujours avéré être un crayon bien aiguisé?

Peut-être que les réponses se trouvent ici,
Dans tous ces petits paragraphes,
Que composent ses nombreux écrits,
Où la priorité n’est pas l’orthographe…

Puis pendant qu’ils lisent ces quelques mots,
Elle ose espérer qu’ils élaboreront enfin,
Qu’ils ne se contenteront pas des blablas minimaux,
Et qu’ils seront sincères jusqu’à la fin…

Mais ils osent lui répéter qu’ils seront toujours là,
Qu’ils seront toujours à ses côtés,
En étant parfaitement conscients qu’après tout cela,
Ils ne se gêneront pas de tout oublier…

Les mensonges lui rongent le cœur,
Et lui enlèvent tous les espoirs qu’elle avait,
En la plongeant dans cette constante noirceur,
Cette solitude qui ne se trouve plus seulement à l’imparfait…

Nostalgie

Assis là je regarde l’heure,
Ces pauvres aiguilles autant tourner,
Les suppliant de tout mon cœur,
D’enfin s’arrêter de danser,
Pour pouvoir un peu rêvasser,
Oublier un instant les lois,
Et mon envie d’abandonner.
Tout était si beau autrefois…

Quand je pense au destin j’ai peur,
Qu’il ne reflète pas mon passé,
Quand je vois le présent je pleure,
Ce que derrière moi j’ai laissé,
Ce que le temps m’a arraché,
Au fil des semaines et des mois,
Au fil de ces si longues années.
Tout étais si beau autrefois…

Accompagnée de mes malheurs,
Je continue la tête baissée,
Attendant toujours le bonheur,
Qui tarde tant à se montrer,
À venir se faire pardonner,
De m’avoir imposer ce choix,
D’une vie sans lui à mes côté.
Tout était si beau autrefois…

Prince de mon si beau passé,
Voudrais-tu devenir le roi,
De mon présent si mutilé?
Tout était si beau autrefois…

©Princessh