On va commencer par mon principal tracas actuel.
Comme je l'ai dit dans le titre, je vais repartir en guerre, que j'avais arrêté il y a trois ans quand j'ai eu mon appartement et que j'ai poser mes fesses sur mon canapé. Et je suis resté assis là, j'étais bien car dans un élément que je maîtrisais totalement et coupé du monde extérieur. Je pouvais réfléchir en paix, sortir de temps en temps avec les amis pour combler mon envie chronique de social puis me rasseoir afin de re décortiquer ma vie et le monde que j'avais observé. Un cycle qui a durée trois ans, je peux même pas dire que j'ai pas vue le temps passé, étant donné que ça m'a paru une éternité.
Puis je me suis réveillé grâce à un ensemble de choses récentes.
D'abord une phrase, celle de mon psy : Si tu continues comme ça, tu resteras toute ta vie handicapé et tu deviendras ce que tu as toujours le plus craint. Ça m'a fait mal, ça a commencé à me motiver mais rien de bien concret.
Puis y a eu l'épisode avec ma mère qui a fait une connerie qui lui a mérité une semaine de coma et moins d'un an de rééducation. Ça m'a démontré que ma situation était très instable car trop dépendante des autres et pouvait voler en éclat en quelque jour.
J'en ai parlé à mon doc et qui m'a conforté dans ce schéma et qu'il était vraiment temps que je me bouge, que j'étais pas invincible mentalement et que je risque de complètement vriller au prochain revers de destin.
Je suis donc allé à la mission local, la boule au ventre, j'ai fait des paplards et me suis inscrit à un D.A.E.U - A.
Et la j'angoisse. De la bonne angoisse car je retrouve la sensation de me dépasser que j'avais oublié.
Malgré tout, ça reste chiant à gérer. Non pas que j'ai peur de pas être à la hauteur car j'ai totalement confiance en moi, mais plutôt de revenir dans un milieu qui m'a fait fuir à cause de la douleur que je ressentais du fait d'être constamment en décalage avec ceux autour de moi.
Je me retiens de pas prendre mes jambes à mon cou et refermer la porte que j'aurais jamais dût ouvrir.
Ça promet d'être palpitant.