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 Le bout de tout.

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Stana
Sophie5698
Vanish
Julox
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Julox

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MessageSujet: Le bout de tout.   Le bout de tout. Icon_minitimeLun 19 Sep 2016 - 18:38

Je suis à bout, je n'en peux plus.
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Vanish

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MessageSujet: Re: Le bout de tout.   Le bout de tout. Icon_minitimeLun 19 Sep 2016 - 18:57

Tu peux développer ?
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Sophie5698

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MessageSujet: Re: Le bout de tout.   Le bout de tout. Icon_minitimeLun 19 Sep 2016 - 19:00

En quoi peut on t'aider ?
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Julox

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MessageSujet: Re: Le bout de tout.   Le bout de tout. Icon_minitimeMer 21 Sep 2016 - 21:47

J'arrive pas à développer c'est bien ça le problème.
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Vanish

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MessageSujet: Re: Le bout de tout.   Le bout de tout. Icon_minitimeMer 21 Sep 2016 - 22:35

Bah essaie..? Qu'est-ce que tu as à perdre si tu vas si mal ?
C'est pas grave si c'est pas de la grande littérature, l'objectif premier est de sortir ça, ça t'aidera à prendre un peu de distance rien qu'en l'écrivant ou en "en parlant".
Tu vois quelqu'un susceptible de t'aider dans ton entourage au niveau discussion ?
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Stana

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MessageSujet: Re: Le bout de tout.   Le bout de tout. Icon_minitimeJeu 22 Sep 2016 - 13:11

J'espère que tu vas pouvoir en parler, autrement je ne peux que t'assurer de tout mon soutien comme dans la rubrique "cocooning" calin je sais que ce n'est pas toujours facile, loin de là et personne ne te force la main, mais si tu as ouvert ce topic, je suppose que tu aurais envie ou besoin de te confier davantage. Si tu te sens prèt à en dire plus n'importe quand, n'hésite pas.
Tu ne peux en parler à personne, y compris dans ton entourage?
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Trash Khan

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MessageSujet: Re: Le bout de tout.   Le bout de tout. Icon_minitimeVen 23 Sep 2016 - 20:58

Ça a l'air d'être un gag mais ça ne l'est pas :
pour tout objet donné, il y a au moins deux "bouts" (sauf bouteille de Klein, ruban de Möbius, ce genre de curiosités topologiques)

DONC

regarde ton problème, quel qu’il soit, d'un autre angle. Ça peut aider.

Et sinon, développe un tantinet ici, on t'accueille volontiers.
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Julox

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MessageSujet: Re: Le bout de tout.   Le bout de tout. Icon_minitimeVen 23 Sep 2016 - 23:01

« Je suis à bout, je n'en peux plus. »

Mais pourquoi est-ce que j’ai posté ça. Force toi putain, à expliquer les choses ! Personne ne le fera pour toi !

Lundi, j’étais vraiment mal, pour poster ça. N’ayant personne à qui je peux tout dire. Puis je me suis dit, qu’en l'écrivant, au moins quelque part et/ou quelques personnes pourront le lire et bien ça me libérerais. Puis ensuite, j’ai eu comme un blocage m’empêchant d’expliquer ce qui se passait.

Mais en vérité, je ne peux pas expliquer ce qui ne va pas, il y a trop de truc. Enfin si, je peux le faire, mais ça serait trop long.

Puis, je culpabilisais de ne pas répondre au post, j’avais l’impression de faire attendre les gens, c’était bizarre comme sentiment.

Et donc, non dans mon entourage je ne peux en parler à personne, c'est pour ça que je suis ici.
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Julox

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MessageSujet: Re: Le bout de tout.   Le bout de tout. Icon_minitimeVen 23 Sep 2016 - 23:19

Bon, je devrais faire mes devoirs d’espagnol, mais je vais plutôt suivre le conseil d’Anaam, je vais faire des petits tirets pour essayer « de faire avancer » les choses :

- Mon sommeil.
- Ma mutilation.
- Mon rapport avec les gens.
- Ma sexualité.
- Moi.
- Ma mère, mon père.
- Mes amis.
- Ma copine.
- Le monde extérieur.
- Le lycée.
- Tout, enfaite.

Moi aussi, avant j’étais du genre à tout déballer, mais de 1, quand je faisais ça, ça partait dans tous les sens (insultes, phrases illogiques, incompréhension …) et de 2, maintenant je me renferme chaque jour qui passe sur moi et j’arrive plus à extérioriser, la preuve, vue ce que j’ai écrit, j’ai fait une pseudo liste merdique qui ne signifie pas grand-chose.
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Stana

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MessageSujet: Re: Le bout de tout.   Le bout de tout. Icon_minitimeSam 24 Sep 2016 - 17:46

Souvent on n'a pas "qu'un" problème mais plusieurs qui s'accumulent, et il suffit parfois d'une goutte d'eau de plus pour faire déborder le vase...ou encore, un problème personnel se répercute sur tous les autres domaines de la vie. Ce n'est pas toujours facile de mettre des mots sur nos maux (il nous manque le détachement extèrieur), et même de cerner quel est le problème exact, ou la plus grave; ça semble disséminé, mais il y a presque toujours une base commune je pense.
Tu as déjà pus établir la liste de tes problèmes, enfin des domaines que tu sens concernés, même juste sous forme de liste, c'est toujours ça Smile
Tu sais, même si tu disais tout en vrac, comme ça te vient, je pense qu'en te lisant avec attention je comprendrais quand même ce que tu veux dire; je comprends ce mode de fonctionnement, parfois c'est plus facile de se livrer avec ses mots, de déverser le flot des émotions.
Ou alors, prendre les problèmes notés sur ta liste un à un, et essayer de les détailler-si possible-un à un. Bien qu'ils semblent effectivement liés, et qu'il est peut-être compliqué d'en èvoquer un sans empièter sur les autres...
Fais comme tu le sens.
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Julox

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MessageSujet: Re: Le bout de tout.   Le bout de tout. Icon_minitimeDim 25 Sep 2016 - 20:47

Parce qu’au bout d’un moment, il ne faut pas se leurrer, si je ne le fais pas maintenant, je ne le ferais jamais et je ne pourrais pas avancer. Au moins l’écrire, voir ce que ça donne, apparemment, je n'’ai rien à perdre. Je vais donc essayer de détailler chacun des problèmes que j’ai énoncés plus haut :

- Mon sommeil : Depuis le jour où j’ai appris le décès de mon grand-père, je ne dors plus comme avant. Ça a tout déréglé dans mon sommeil. Ça va faire un an et 4 mois maintenant et j’arrive plus à avancer à cause de ça. L’année de ma 1ère, ça me pourrissait la vie. Au début, mes professeurs, mes amis et ma mère ne comprenait pas ce qui se passait. Moi j’avais compris depuis longtemps, mais je n’en parlais pas. La nuit, soit je ne dormais pas, soit je dormais entre 2 ou 3 heures donc forcément le lendemain en cours, je dormais. Mais Ça ne s’arrêtais pas là, je dormais soudainement, sans m’en rendre compte la plus part du temps. Et partout, en classe, devant la salle, assise ou debout, quand on avait des sorties ... Et ce, toute l’année. Très vite, mes professeurs, comprenaient, mes amis aussi, du moins un minimum et là, il y a ma mère, qui ne comprenait rien. Et je me demande si encore aujourd’hui, elle comprend. Bref. J’ai fait des examens en Avril 2016 et on n’a toujours pas reçu les résultats, mais ma mère dit à tout le monde que je n’ai rien. Et en Octobre je vais faire un examen pour le sommeil. Sauf que, je voulais recommencer cette année scolaire, bien, mais le souci, c’est que la nuit, je ne dors toujours pas correctement, du coup en cours, c’est toujours la même chose, un peu moins que l’année dernière, mais quand même. L’autre jour je me suis évanouie en sport, maintenant ils m’interdissent de faire de l’escalade, ça ce n’est qu’un détail, mais c’est pour dire à quel point ça m’handicape. Il y aurait tellement de chose à dire dessus, mais bon.

- Ma mutilation : Quand j’étais en 2nd, j’avais une « amie » qui se mutilait, elle le faisait, et disait qu’elle ne voulait que personne l’apprenne, mais elle remontait toujours ses manches pour que tout le monde le voit. Moi à cette époque je ne faisais pas attention à ça, pour moi elle faisait son intéressante. En Juin, j’ai repris contact avec une amie, qui elle se mutilait vraiment beaucoup, elle m’envoyait des images avec son poignet ensanglanté. Ce fut ma première « approche » avec la mutilation. Suite au décès de mon grand-père, je suis tombée en dépression, que je cachais, un trop plein de tout, personne ne me comprenait, mais en même temps, je ne parlais plus. Quand j’ai commencé à me couper, c’était juste pour essayer, je n’avais pas l’intention de continuer, mais éhéh … quelle belle connerie. Coupures, égratignures, coups, brûlures … Tout le temps sur un coup de tête, ça m’a pourrit la vie. J’ai arrêté le sport à cause de ça, je n’ai plus mis de tee-shirt, je vivais tout le temps dans le mensonge. Maintenant, j’ai envie de m’en sortir, encore aujourd’hui, c’est une petite coupure par ci par là, mais pas grand-chose. Mais j’ai peur que du jour au lendemain, je pète un câble et que ça recommence, ces crises de mutilation, surtout que l'hiver arrive à grand pas. J’aimerais tellement en parler à quelqu’un (d’adulte). Mon meilleur ami le sait, ma copine aussi. Et la semaine dernière, j’en ai parlé à trois potes du lycée, sans plus, je n’avais pas envie de m’étaler sur le sujet. Des fois quand je suis énervée contre ma famille, j’ai envie de tout leur cracher à la gueule : « C’est à cause de vous tout ça ! Si je me détruis chaque jour qui suit ! » Mais je ne le fait pas, je les respecte trop pour leur faire subir ça. J’ai aussi envie d’en parler à mes psys, mais bon.

- Mon rapport avec les gens : Alors là, je ne sais même pas comment expliquer tellement c’est brouillon. En gros, depuis toute petite vis-à-vis de ma famille (mon frère et mes parents), je suis « moi » et quand je sors de chez moi c’est plus du tout pareil. Après, ça dépend de beaucoup de chose. Mais j’aimerais tellement être à l’aise avec tout le monde et ne pas me prendre la tête à me demander ce que truc ou machin pense si je ferais ça. Cette partie est très complexe pour moi à développer. Sorry.

- Ma sexualité : Alors là, encore une fois. Je me retrouve devant une situation complexe. Et je ne peux en parler avec personne, du moins personne qui me comprend comme j’aimerais que l’on me comprenne. Disons que, j’ai 17 ans, dans 5 mois j’ai 18 ans. Mais disons que l’âge nous est égal. Dans ma vie, je suis jamais sortie avec quelqu’un à proprement parlé. C’était soit des amourettes de maternel ou de primaire. Au collège, je « sortais » avec un garçon, mais je ne l’aimais pas (en amour), c’était genre comme un meilleur ami, d’ailleurs je ne voulais jamais l’embrasser, bref ne rentrons pas dans les détails. Puis ensuite, c’était des dénommés « relations à distance » et de toute manière, je savais que jamais j’allais rencontrer le garçon en personne. En Février, je me suis inscrite sur Tinder lol, c’était juste pour rire, pour parler, parce que je me sentais seule, très seule. Si je rencontrais quelqu’un tant mieux, sinon tant pis … et puis bon les applications de rencontre, voilà quoi. Puis fin mars j’ai activé les filles, car une amie à moi, m’avait dit « De toute manière si tu es là juste pour parler avec des gens, pourquoi tu n’activerais pas les filles. Chose dite, chose faite. Je continuais à parler avec des gars et des filles du coup. Mais je me suis rendue compte que je cherchais plus à prendre contact avec des filles qu’avec des gars. Et fût arriver ce jour, où, j’ai matché avec cette fille. Dès le premier contact, le premier message, c’était ouf. Ensuite, on c'était échangées nos snaps et nos numéros. Tout le temps, mais vraiment, je ressentais le besoin de lui parler, elle, m’avait dit clairement qu’elle était lesbienne. Moi ça ne me dérangeait pas du tout. Sauf qu’au fur et à mesure, mes sentiments grandissaient. Enfin de compte, je résume hein, aujourd’hui, on sort ensemble depuis 3 mois. Le truc étant, je n’ai aucun doute sur mes sentiments et sur ce que je ressens pour elle, mais j’aimerais bien que ma famille (surtout, car j’en ai marre que ma mère ne comprenne pas pourquoi j’ai autant envie de la voir et pourquoi je porte un bracelet avec son nom et j’en ai aussi marre qu’elle me fasse des remarques du genre = quand tu auras un petit copain ... , au tu trouveras bientôt un garçon ... , regarde lui … blablabla), mes amis, les gens, everybody … le sachent ! Mais apparemment, ça paraît compliqué. Puis, quand j’en parle, les gens catégorisent direct : « Donc tu es lesbienne. » Bah … non enfaite, enfin si, enfin je ne sais pas moi ! Et ça, ça me fait clairement chier, j’aimerais bien dire « Bon et bien, je sors avec cette fille. » Simplement. Sans que quelqu’un me catégorise dans la catégorie « gay », parce qu’en soit, je ne sais pas ce que je suis.

- Moi : Moi, et bien moi quoi. Ce que je suis.

- Ma mère, mon père : Je vais commencer par mon père, ça ira plus vite. Alors lui, c’est comme un fantôme. Il est là sans être là et j’en souffre, enfin c’est ce que je me dis mais en même temps ça ne me fait plus grand-chose. Il ne parle presque jamais et quand il raconte ces histoires il met 3 heures et ça me fatigue. Il ne se fait pas respecter par ma mère et mon frère. Il ne fait rien quand il rentre du travail, si ce n’est regarder la télé. Il râle tout le temps. Il est soumis à ma mère. Il m’insupporte mais il me fait de la peine, je ne sais même plus quoi en penser. Pour ma mère, c’est tout le contraire, elle m’insupporte, mais elle me fait moins de peine. C’est assez compliqué comme situation encore une fois, du moins à comprendre. Depuis toute petite, ma mère c’était tout pour moi (ça l’est encore, mais différemment), je voulais passer tout mon temps avec elle, je lui racontais tout sur tout. Quand j’ai perdu mon grand-mère, elle m’a énormément déçu et depuis ce jour, je lui en veux tellement. Je suis passée par différente phase avec elle. Mais je me rends compte que depuis toujours j’ai peur d’elle enfaite. Et comme mon père ne fait « rien » niveau relationnelle et bien c’est ma mère qui prend tout dans la gueule quand il y a des embrouilles.

- Mes amis : Alors eux, franchement je n’aurais pas grand-chose à leur reprocher. Quand j’ai écrit amis, je voulais plutôt parler des amis que j’ai eu, qui m’ont blessé, brisé le cœur et qui maintenant ne font plus partie de mon cercle d’amis. Tellement de connasses dans ce putain de monde. Bref.

- Ma copine I love you : Que dire. Celle qui me donne le sourire et pour qui je serais prête à faire tout. Mais hormis ça, si je l’ai mis dans cette liste, c’est qu’il y a certaines choses qui me tracassent. Quand on c’est rencontrées, c’était tout d’abord par téléphone, avant de se voir, on a attendu 2 mois, car on ne pouvait pas avant. Quand je l’ai vue en vrai pour la première fois, ça n’a fait que confirmer ce que je ressentais pour elle, puis genre 3 semaines après on sortait ensemble. Le problème c’est que, quand on se voit, je ne parle pas. Ou très très peu. Alors que par message, tout le temps je lui en envoie. Et j’ai peur, qu’à force elle se lasse de moi et me lâche, j’ai très peur. Pourtant, j’ai pleins de choses à lui dire. Puis ensuite, je n’ose pas l’embrasser de moi-même ni lui faire de câlin, ni lui prendre la main, ça va plutôt être elle qui va me dire de venir dans ses bras, elle qui va m’embrasser ou elle qui va me prendre la main. Et je sais que j’ai un gros problème, je ne sais même pas comment y remédier. Et ça me fait mal, -parce que j'aimerais tellement faire plus et être moi- alors que je suis la seule fautive. (Malgré tout, à l’heure d’aujourd’hui, elle reste la seule personne que j’aime plus que tout au monde)

- Le monde extérieur : Cette peur de sortir de chez moi, d’aller vers les gens. Je ne sais pas trop quoi ajouter, même si il y en a tellement à dire.

- Le lycée : Ca regroupe mon sommeil, mon rapport aux gens et le monde extérieur enfaite, difficile à expliquer. Ce devient de plus en plus compliquer de me lever le matin pour aller étudier.

- Tout, enfaite : Et bien TOUUUUUUT le reste. Voilà.

Fiouuf, ça fait bizarre d’avoir exposé les choses de cette manière. J’ai l’impression de m’être dévoilée à vous et je n’aime pas me dévoiler aux gens, parce qu’après ils se servent de ça pour me détruire, et merde ! Je raconte encore ma vie … Bref voilà voilà un peu, vraiment un peu de tout ce qui me tracasse.

Ma grand-mère va bientôt mourir, je ne veux pas revivre ce que j'ai vécu avec mon grand-père. No

Merci de me lire I love you
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Julox

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MessageSujet: Re: Le bout de tout.   Le bout de tout. Icon_minitimeLun 26 Sep 2016 - 20:16

Merci pour ta réponse d'hier soir, je l'ai lu, je voulais y répondre mais ... j'y réponds que maintenant.

Pour mon grand-père, ma famille en parle, ils rigolent, se remémorent des choses, mais moi ça ne me fait pas plaisir. Pour les psy, ouais je pourrais leur en parler, effectivement.

Alors, oui pour les méthodes douces, presque toutes (car ma mère est anti-médicaments) Couper les écrans plusieurs heures avant, enlever tous les appareils électronique de la pièce, lire, les huiles essentielles, les douches, les tisanes ... Et actuellement je suis sous traitement homéopathique, même si je n'ai pas l'impression que ça change beaucoup.

J'attends ta réaction sur le reste avec impatience.
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Brise-patte

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MessageSujet: Re: Le bout de tout.   Le bout de tout. Icon_minitimeLun 26 Sep 2016 - 22:32

Salut!

Alors, pour le sommeil, c'est cool que tu es fais des examens parce que c'est peu être plus grave qu'un ""simple manque de sommeil"". Tu saura quand les résultats?

Pour l'AM:
Citation :
J’ai aussi envie d’en parler à mes psys, mais bon.
Mais bon? Qu'est ce qui te retiens vraiment?

Code:

- [u]Mon rapport avec les gens :[/u] Alors là, je ne sais même pas comment expliquer tellement c’est brouillon. En gros, depuis toute petite vis-à-vis de ma famille (mon frère et mes parents), je suis « moi » et quand je sors de chez moi c’est plus du tout pareil. Après, ça dépend de beaucoup de chose. Mais j’aimerais tellement être à l’aise avec tout le monde et ne pas me prendre la tête à me demander ce que truc ou machin pense si je ferais ça. Cette partie est très complexe pour moi à développer. Sorry.
Bon alors ça, c'est mon domaine, youhou o/
Et à l'inverse, ça serait bien si tu arrivais à décortiquer un peu. Pourquoi est ce brouillon?
Qu'est ce que tu ressent précisément?
Tu te poses pleins de question par rapport aux autres... mais alors comment te comportes tu?
Tu connais la programmation neuro linguistique?
(PNL) c'est super intéressant et personnellement je me suis bouffé tout pleins de bouquin en rapport au lycée justement à cause de mon relationnel catastrophique.
Et ça m'a réellement beaucoup aidé, sur ma confiance en moi, sur mon rapport aux autres... Si tu as l'occasion de te pencher sur les écris d'Eric Berns (il me semble...), go for it!
C'est assez accessible (rien à voir avec des bouquins sur la psychanalyse par Freude si jamais t'as des appréhension ^^), et super intéressant.


Pour ta mère concernant ta sexualité et ses remarques "mais quand est ce que tu nous ramènes un petit copain".. vraiment je compatis.. ma mère fait la même chose avec mon grand frère alors qu'au fond elle se doute qu'il est homosexuel et c'est à s'arracher les cheveux. Je ne sais pas lequel de nous sommes le plus exaspéré :mon frère ou moi même ^^"

Tu peux toujours tcheker sur fb des groupes safe de parole lesbienne pour pouvoir avoir du soutien ou des conseilles (peut être plus pertinents qu'ici) pour savoir comment aborder le sujet avec ta mère sans que ça parte en cacahuète.



Code:
« Donc tu es lesbienne. »
oh super, les gens qui veulent absolument te foutre dans une case sans même écouter ce que TOI tu ressent --"

Tien, je ne sais pas si tu peux voir la vidéo:
En 1985, Grace Jones était interviwé et recadrait comme il se doit un présentateur un peu trop sexiste (et transphobe aussi par la même occasion, mais c'était quand même en 1985, alors on pardonne de ne pas connaitre la non binarité de genre).
lien fb




Pour ta copine.. pourquoi ne pas lui dire tout ça justement?
Lui demander ce qu'elle en pense, comment tu vois et ressent tes difficultés à aller vers elle physiquement etc... Parler, ça peut déjà être un bon début pour changer la situation (ou non, si au final sa lui convient).

Pourquoi tu as peur des gens?
Au final, ce rejoins tes difficultés à aller vers les autres dont tu parlais. Savoir quoi dire, comment agir, la peur d'avoir mal dit/fait et donc de savoir ce que les gens pensent de toi.
Et je dirais même que tu peux aussi lier sa avec tes difficultés à savoir comment te comporter physiquement avec ta copine. Même paquet.
Tu as déjà abordé tout ça avec ton psy?

Citation :
Ce devient de plus en plus compliquer de me lever le matin pour aller étudier.
La fatigue c'est un peu le lot de la dépression aussi.
Tu parles beaucoup des choses en les désignant comme confuses... Pourquoi? Trop d'info?
Qu'est ce qui les rend confuses?
Esssaie de prendre du recule, d'analyser pourquoi tu as du mal avec tout ça, les situations précises avec lesquelles tu as du mal et pourquoi.
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Julox

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MessageSujet: Re: Le bout de tout.   Le bout de tout. Icon_minitimeMar 27 Sep 2016 - 20:28

Hello cat

Alors, les résultats des examens d’Avril, aucune idée, et celle d’Octobre aucune idée non plus.

Pou l'AM : Mais bon, je ne sais pas. Ce qui me retiens c’est, qu’une amie m’avait dit « Surtout, il ne faut jamais dire à des psychologues que tu te mutile, sinon ils vont t’envoyer dans un hôpital psychiatrique direct. »
Et puis, j’avoue, j’ai peur. Peur d’en parler, de devoir expliquer le pourquoi et le comment.

Ce que je ressens exactement, humm difficile à dire. Je dirais, que je me sens mal à l’aise. Je suis quelqu’un qui ne va pas vers les gens. Par exemple, si j’arrive au lycée et que je vois des gens que je connais, mais qui ne sont pas plus que ça des potes et bien je préfère rester seule, mais une fois qu’on me voit seule, on me demande pourquoi je reste tout le temps toute seule. Et je n’aime pas le regard des gens qui regardent les gens seuls, on dire que c’est une faute de rester seule. Pleins de choses enfaite, que je n’arrive pas à définir. Par exemple, si je suis avec mes amis et qu’une personne extérieur arrive, ça me bloque et je ne parle plus, mais genre vraiment plus. Ou même prendre la parole devant tout le monde, je n’aime pas la plus part des gens, ils sont mal élevés, ils me dégoutent, ils sont méchants (pas tout le monde hein), j’ai peur enfaite.

Je ne sais pas comment je me comporte, discrètement je dirais.

Non je ne connais pas du tout la programmation neuro linguistique, mais comme tu en parle, je vais me pencher sur le sujet. J’irais aussi voir les écrits d’Eric Berns et les groupes Facebook du coup.

Merci pour la vidéo, je l’ai regardé et j’ai apprécié ce qu’elle disait dedans.

Pour ma copine, je lui en ai déjà parlé (par message) de ce qui me « tracassait », que je ne savais pas trop comment faire pour être plus tactile avec elle ou qu’elle m’intimidait, mais elle m’a simplement répondu que, si je faisais jamais rien, je n’apprendrais jamais. Et je crois que quand je lui dis qu’elle m’intimide, ça la soule un peu, parce qu’elle ne comprend pas.

Non je n’ai jamais abordé ce sujet avec mes psys, enfaite, j’ai l’impression qu’elles ne connaissent que le strict minimum de moi, c’est très étrange en 1 an de consultation.

Oui, c’est vrai, c’est très confus, je ne sais même pas pourquoi. Je n’arrive pas à mettre des mots sur ce que je ressens. Et oui, trop d’infos surement, ça m'embrouille.

Merci pour ta réponse.
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Brise-patte

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MessageSujet: Re: Le bout de tout.   Le bout de tout. Icon_minitimeMer 28 Sep 2016 - 11:30

Julox a écrit:

Pou l'AM : Mais bon, je ne sais pas. Ce qui me retiens c’est, qu’une amie m’avait dit « Surtout, il ne faut jamais dire à des psychologues que tu te mutile, sinon ils vont t’envoyer dans un hôpital psychiatrique direct. »
Oh non c'te cliché xD
Alors déjà, si tu veux être rassuré à propos des hp, tu peux toujours ouvrir un sujet, beaucoup de membre y ont déjà fait des séjours pour diverses raisons et seront amènent de te rassurer.

Comme le fait qu'on ne t'y enverra pas de force. Et cas d'hospitalisation forcé (HDT) sont rares et vraiment des cas "extrêmes".
Ensuite, les hp, c'est pas le cliché des asiles psy avec des camisoles de force etce hein.. on est pas au moyen âge. (bon ok, vu que j'ai un petit côté militant je pourrais te sortir des cas édifiants de dérives psychiatriques/médicales mais elles restent vraiment très rares.
Les hp sont des lieux de repos. Une bulle safe pour te reposer, souvent pour te mettre à l'abris de toi même lors de pensées suicidaires et envie de se buter ++.
Pour ma part j'ai été deux fois en hospit psy, toujours libre, j'y suis entré de mon pleins gré et ça m'a permis sérieusement de me reposer, puis de me faire chier parce qu'il n'y a pas grand chose à faire. Voila o/
J'y suis allé suite à une TS et des envies suicidaires + abus médoc et ça c'est très bien passé.

Ensuite, saches que tu peux parler de ton am à ta/ton psy, et ne pas lui montrer tes coupures. Personnellement, j'ai toujours trouvé ça intime donc refusé de les montrer. Mais surtout parce que selon l'ampleur, tu peux inquiéter (parfois inutilement) ta/ton psy et oui, bénéficier d'un HDT complètement inutile car ton/ta psy aura flippé.
Il faut savoir que ce n'est pas si rare que ça d'être à faire à de l'am pour un.e psy. Ce n'est pas rare. Alors si tout les psy qui sont fassent à des actes d'am devaient envoyer leur patients en hp, la question de créer de nouvelle structure pour accueillir des personnes seraient plus qu'urgente ^^


Je pense qu'il serait vraiment utile que tu parles de cette anxiété social avec tes psy. Ca me semble prendre vraiment beaucoup de place chez toi, et je pense que ça serait plutôt utile que tu travailles dessus Smile
1/ comprendre /auto introspection de ce que tu ressent avec la présence d'autres personne
2/ trouver des parades pour gérer cette anxiété social et te facilité un peu la vie.


Pour ta copine, effectivement je pense qu'elle ne comprend pas. C'est pas facile à comprendre quand on ne le vit pas et j'ai eu vraiment les mêmes débuts de parcours amoureux/relationnel que toi (premier ""copain"" au collège qu'au final j'ai fuis parce qu'il me collait trop alors que j'aimais la solitude + n'arrivait même pas à la toucher parce que j'avais peur/n'aimais pas le contacte physique, puis première "vrai" relation au lycée, premier contacte par sms, relation à distance et la rencontre physique à été assez délicate à gérer (e, fait je l'ai carrément fuis quand on s'est rencontré xD)).
Essaie de beaucoup dialoguer avec elle, passer ta timidité ou même honte de ne pas savoir comment faire quand tu es avec elle. Demande lui quand tu es avec elle si elle aime ou aimerait que tu la prennes pas la main, ou se genre de truc. Genre "est ce que je peux te prendre la main dans la rue?". C'est tout con, mais les réponses peuvent déjà t'aiguiller sur comment faire, guider un peu ton comportement avec elle sans pour autant être dans le flou totale. Regarde comment elle se comporte, essaie de lui rendre la pareille.

Attention si pour toi tu sens que c'est trop, alors arrête et reprend aussi les distances qui te convienne. C'est bien de tester, savoir aussi à toi ce qui te plais, découvrir (oui, c'est comme pour les relations sexuelles ^^), et c'est bien aussi de trouver tes limites. Une relations ça se fait à deux (enfin, au moins deux), pas au demande d'une seule personne.

Vas y pas à pas.

peut être à tel peur que tu es honte par exemple de sortir avec elle, d'avoir une relation homosexuel. C'est con, mais on est encore dans une société où des personnes (et encore beaucoup trop d'ailleurs) on un regard négatif sur l'homosexualité. Ce n'est pas tout les jours hyper facile d'affronter les regards ou d'assumer une relation publiquement; Peut être ta copine a peur que tu es du mal à gérer ça (et tu n'aurais pas à te blâmer quand bien même ça serait le cas hien, c'est pas simple!).
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Julox

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MessageSujet: Re: Le bout de tout.   Le bout de tout. Icon_minitimeMer 28 Sep 2016 - 21:04

Enfin, je veux dire, je ne me pose pas trop de question dessus. Mais bon forcément quand la personne m’avait dit ça et bien ça m’avait un peu repoussé dans mon idée d’en parler.
Je peux te poser une question, quand tu as été en HP, tu avais quel âge ?

Le truc c’est que, j’aimerais bien parler de TOUUUUT avec elles, mais le problème, c’est que je fais un blocage dès que je me retrouve devant elles.

Break & the legs a écrit:
je l'ai carrément fuis quand on s'est rencontré

Comment ça ? Raconte ?

Et bien, l’autre jour, on a eu cette discussion, je lui disais que moi ça ne me dérangeait pas du tout de sortir dans la rue en se donnant la main et elle était surprise que ça ne me gênait pas plus que ça, elle était plus réticente que moi je crois.
Moi ça ne me dérange pas. D’ailleurs tout à l’heure j’attendais pour faire quelque chose et j’ai vu deux filles traverser et une prenant la main à se copine. J’adore voir les gens qui s’assument comme ça, ça me donne le sourire.

Bref, ma vie est passionnante ! x)
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MessageSujet: Re: Le bout de tout.   Le bout de tout. Icon_minitimeJeu 29 Sep 2016 - 17:44

à ton psy tu peux lui écrire un mot aussi tu sais...

et puis là aussi c'est pas grave si c'est un peu brouillon, un peu liste, un peu dessin, gribouillis et autres^^

si tu n'a pas peur du gros "blanc" pendant qu'il lit tu peux lui donner en début de scéance sinon donne lui à la fin en lui disant un truc du genre "je sais pas trop comment aborder tout ça avec vous mais j'aimerais bien que l'on aborde le sujet la prochaine fois"

pour l'AM bah tu n'est effectivement pas obligé d'en parler et si tu en parle tu peux mettre des limites à tout moment (c'est le cas pour l'AM ou pour n'importe quoi d'autre d'ailleur^^)

pour l'HP perso j'ai une très mauvaise experience, donc je vais éviter de dévellopper mais de manière générale quand une hospit' (que ce soit en HP ou en clinique psy) est voulue, préparée ça se passe mieux que quand elle est faite dans l'urgence ou sous contrainte. c'est important aussi de se dire que l'hospitalisation c'est pas forcément le plus dur, pour moi en tout cas le plus dur c'est de reprendre sur des bonnes bases et de maintenir le rythme sur du long terme après l'hospit' donc c'est important de se fixer des objectifs ateignables à courts, moyen et long terme pour APRES... en gardant à l'esprit que ces projets peuvent évoluer bien sur^^

pour ton anxiété sociale en fait je ne sais pas trop quoi te dire... ouai c'est très con de dire ça^^
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Julox

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MessageSujet: Re: Le bout de tout.   Le bout de tout. Icon_minitimeJeu 29 Sep 2016 - 20:52

Oui je sais bien, on l'avait déjà évoqué dans un sujet que j'avais posté. Faudrait vraiment que je fasse ça un jour.

Enfin, je ne pense pas aller dans un hôpital psychiatrique pour l'instant, j'espère.

Merci d'avoir lu en tout cas (et répondu) Smile
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MessageSujet: Re: Le bout de tout.   Le bout de tout. Icon_minitimeVen 30 Sep 2016 - 20:41

Tu n'es pas obligé de parlé de ton am à ta psy, et encore moins obligé de lui montré (perso je déconseille car j'ai juste fais flippé ++ mon infirmière scolaire et la suite c'est très mal passé.
Mais à moins de tombé sur un.e psy pas craignos, tu n'ira pas en Hp pour ^^
L'am c'est pas aussi non répandu que ça comme "pratique" et une HDT (hospitalisation forcé en gros) reste encore plus rare.
Je ne dis pas que c'est impossible, mais que ça ne se fait généralement que lors que ton psy (par exemple) pense que cela t'es vitale. Dans le sens où il/elle estime que tu es en danger par rapport à toi même, suicidaire et que ça serait de la non aide à personne en danger que de continuer à te laisser courir dans la nature sans son intervention.

Pour ma part, j'ai toujours été hospitalisé étant majeure (et de très courtes périodes), mais étant mineur ma mère aurait forcément dû être mise au courant. Mon premier passage aux urgences psy à d'ailleurs été fait avec l'accompagnement de ma mère. Surement question aussi d'assure/prises en charges des frais.

Pour ma part j'ai eu une bonne expérience de mes hospit' (après comme je l'ai dit c'était des très courte durée, hospitalisation voulu et libre) donc ça dépend vraiment sur quel service tu tombes, ton état d'esprit etc...

Hum je n'ai jamais été fan du contacte physique, tout ce qui est tactile proche était très étrange voir rebutant pour moi donc concrètement, laisser approcher une personne près de mon visage même avec mon accord me foutais en panique totale. Du coup je l'ai rencontré et je suis partie dans un big monologue genre "oh parlons de la pluie et du beau temps".
C'est cool parce qu'il avait bien compris mon malaise, mais sur le coup ça n'a pas été simple ahah.
Faut apprendre, un début à tout x)
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Stana

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MessageSujet: Re: Le bout de tout.   Le bout de tout. Icon_minitimeLun 3 Oct 2016 - 13:09

Concernant tes troubles du sommeil, je ne peux pas d'aider, ce n'est pas ma spécialité Embarassed pas plus que pour ce qui est de tes difficultés sociale, étant moi-même totalement à l'aise avec mes amis presque uniquement; les autres gens m'ont trop déçue. Je vis avec le mieux possible, c'est tout ce que je peux en dire. Mais je trouve les autres de bon conseil. Si ça te pose problème, le mieux est de travailler cette difficulté avec ta psy.

Ce que tu dis à propos de l'AM confirme bien que ce peut être une addiction comme une autre: ça a démarré avec une impression de contrôle, puis c'est devenu plus insidieux. Lorsqu'on éprouve une douleur physique, notre cerveau sècrète des endorphines pour nous protèger, qui provoque une impression de bien-être à laquelle on peux devenir littéralement accro, comme tu semble l'avoir compris. Même quand on a réussi à arrêter, ou à ralentir, une rechute est toujours possible. Il ne sers à rien de culpabiliser dans ces cas-là, ça peux nous arriver à tous je pense. Une partie de toi a la volonté de ne pas te mutiler, à nouveau, plus gravement, c'est déjà positif. Tu n'es pas tenue d'en parler à ta psy, et même si tu choisis de le faire, elle a dû en entendre bien de l'autre, elle se doit d'être neutre, de ne pas être dans le jugement; une neutralité bienveillante comme on dit.

Pour ce qui est de ton orientation sexuelle, personne n'a à te juger non plus-surtout pas pour ça d'ailleurs. Personne ne choisit d'être hétérosexuel, bisexuel ou homosexuel, il n'y a pas de modèle pré-établi dans ce domaine, chacun doit suivre pleinement sa propre voie, sa propre nature, telle est ma conviction Smile des gens avec des a priori, des idées recues, tu en rencontrera toujours; je te conseille vivement de ne pas t'y attarder, ce genre de personnes ne méritent pas que tu t'empêche de vivre à cause d'elles.
Et oui, beaucoup de gens ont tendance à mettre les autres dans des cases bien cloisonnées, "lesbienne" ou autre, c'est tellement commode...toi seule sais qui tu es au fond de toi, homosexuelle, bisexuelle, qu'importe? Ca ne concerne que toi.
Tu as la chance d'être avec une personne qui t'aime et que tu aime, ne laisse personne gâcher ce que tu vis Wink tu pourrais parler de tes réticences à ta copine, lui expliquer que ça n'a rien à voire avec elle ni avec ce que vous vivez, que tu as juste un peu de mal, pour le moment, à afficher votre relation. Et commencer, comme il a été dit, par essayer des petites marques de tendresse en public, comme lui tenir la main par moment Smile le reste peux suivre tout naturellement.

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Julox

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MessageSujet: Re: Le bout de tout.   Le bout de tout. Icon_minitimeMar 4 Oct 2016 - 16:21

Merci pour vos réponses, je prends en notes tout ce que vous me dites et vous m'aidez vraiment beaucoup Smile
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Stana

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MessageSujet: Re: Le bout de tout.   Le bout de tout. Icon_minitimeMar 4 Oct 2016 - 16:26

Si nous t'avons un peu aidée, j'en suis heureuse Smile
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Arc en ciel gris

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MessageSujet: Re: Le bout de tout.   Le bout de tout. Icon_minitimeJeu 13 Oct 2016 - 10:21

Je ne sais pas si quelqu'un te l'a dit (j'avoue avoir lu en diagonale), quand tout va mal c'est important de savoir se qui va mal (se que tu as listé ici) mais aussi se qui va bien, même si c'est un tout petit truc il faut s'avoir aussi s'y raccrocher. Je sais pas si je suis très clair mais faire une liste de se qui te fais plaisir, se que tu aimes, se que tu aimerais faire, ça donne de l'espoire.
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MessageSujet: Re: Le bout de tout.   Le bout de tout. Icon_minitimeJeu 13 Oct 2016 - 11:06

C'est un bon conseil arc-en-ciel gris Smile oui, faire une liste, par écrit, sur internet ou sur un bout de papier, de tout ce qu'on aime, chez nous (physiquement et moralement), dans notre vie aussi, de même que nos passions, ce qui nous apporte plus ou moins de joie, d'émotion (dans le bon sens du terme), et aussi de nos projets, qui peuvent être autant de buts à atteindre, d'objectifs qui peuvent être autant de raisons de vivre...et la relire dans les mauvais moments, et même dans les bons pour nous donner envie de persèvèrer, c'est une bonne solution je trouve.
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