Forum AM-Entraide Ce forum est notamment consacré à l'entraide autour des problèmes d'automutilation. |
| | Horreur, malheur et désespoir ! | |
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Auteur | Message |
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Onda
Nombre de messages : 2904 Age : 28 Localisation : Sud de la France Date d'inscription : 11/04/2011
| Sujet: Re: Horreur, malheur et désespoir ! Mar 18 Juin 2013 - 21:18 | |
| Je flippe Tu flippes Il flippe Nous flippons Vous flippez Ils flippent Je sais conjuguer le verbe flipper au présent ! Ca veut dire que je ne vais pas me planter ? | |
| | | Tatie Lem
Nombre de messages : 2517 Age : 35 Date d'inscription : 10/08/2011
| Sujet: Re: Horreur, malheur et désespoir ! Mar 18 Juin 2013 - 21:28 | |
| Dépend. Donne quoi au futur antérieur ? | |
| | | Onda
Nombre de messages : 2904 Age : 28 Localisation : Sud de la France Date d'inscription : 11/04/2011
| Sujet: Re: Horreur, malheur et désespoir ! Mar 18 Juin 2013 - 21:32 | |
| Quand j'aurai flippé Quand tu auras flippé Quand il aura flippé Quand nous aurons flippé Quand vous auriez flippé Quand ils auront flippé | |
| | | Tatie Lem
Nombre de messages : 2517 Age : 35 Date d'inscription : 10/08/2011
| Sujet: Re: Horreur, malheur et désespoir ! Mar 18 Juin 2013 - 21:41 | |
| "aurez", mais bref, j'imagine que c'est une faute de frappe !
Le futur antérieur, c'est bien, parce que "Quand tu auras flippé, les épreuves seront terminées !" | |
| | | Onda
Nombre de messages : 2904 Age : 28 Localisation : Sud de la France Date d'inscription : 11/04/2011
| Sujet: Re: Horreur, malheur et désespoir ! Mer 19 Juin 2013 - 14:42 | |
| Certes, mais quand les épreuves seront terminées, les résultats n'auront pas encore était donné... Pour ceux que ça intéresse : - Le Suet:
- Citation :
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- Citation :
- Objet d'étude : Les réécritures, du XVIIe siècle jusqu'à nos jours.
Textes : Texte A : Daniel Defoe, Robinson Crusoé, 1719 (traduit de l’anglais par Petrus Borel). Texte B : Paul Valéry, La Jeune Parque et poèmes en prose, Histoires brisées, « Robinson », 1950. Texte C : Michel Tournier, Vendredi ou les Limbes du Pacifique, chap. 3, 1967. Texte D : Patrick Chamoiseau, L’Empreinte à Crusoé, 2012.
TEXTE A : Daniel Defoe, Robinson Crusoé, 1719 (traduit de l’anglais par Petrus Borel).
[Robinson Crusoé est le seul survivant de la Virginie, navire qui s’est échoué sur la côte d’une île déserte. Il va devoir vivre en solitaire pendant de longues années. Dans l’épave du bateau, il a récupéré des outils, grâce auxquels il a creusé un rocher pour faire son habitation. Il a aussi récupéré des plumes, de l’ encre et du papier, qui lui permettent de tenir son journal. Voici le récit du mois de décembre 1659, deux mois après le naufrage.]
DECEMBRE
Le 10. — Je commençais alors à regarder ma grotte ou ma voûte comme terminée, lorsque tout à coup — sans doute je l’avais faite trop vaste — une grande quantité de terre éboula du haut de l’un des côtés ; j’en fus, en un mot, très épouvanté, et non pas sans raison ; car, si je m’étais trouvé dessous, je n’aurais jamais eu besoin d’un fossoyeur. Pour réparer cet accident j’eus énormément de besogne ; il fallut emporter la terre qui s’était détachée ; et, ce qui était en core plus important, il fallut étançonner1 la voûte, afin que je pusse être bien sûr qu’il ne s’écroulerait plus rien. Le 11. — Conséquemment je travaillai à cela, et je plaçai deux étais ou poteaux posésà plomb sous le ciel de la grotte, avec deux morceaux de planche mis en croix sur chacun. Je terminai cet ouvrage le lendemain ; puis, ajoutant encore des étais garnis de couches, au bout d’une semaine environ j’eus mon plafond assuré ; et, comme ces poteaux étaient placés en rang, ils me servirent de cloisons pour distribuer mon logis. Le 17. — À partir de ce jour jusqu’au vingtième, je posai des tablettes et je fichai des clous sur les poteaux pour suspendre tout ce qui pouvait s’accrocher ; je commençai, dès lors, à avoir mon intérieur en assez bon ordre. Le 20. — Je portai tout mon bataclan2 dans ma grotte ; je me mis à meubler ma maison, et j’assemblai quelques bouts de planche en manière de dressoir, pour apprêter mes viandes dessus ; mais les planches commencèrent à devenir fort rares par-devers moi. Je me fabriquai aussi une autre table. Le 24. — Beaucoup de pluie toute la nuit et tout le jour ; je ne sortis pas. Le 25. — Pluie toute la journée. Le 26. — Point de pluie ; la terre était alors plus fraîche qu’auparavant et plus agréable. Le 27. — Je tuai un chevreau et j’en estropiai un autre qu’alors je pus attraper et amener en laisse à la maison. Dès que je fus arrivé je liai avec des éclisses3 l’une de ses jambes qui était cassée. Nota : J’en pris un tel soin, qu’il survécut, et que sa jambe redevint aussi forte que jamais ; et, comme je le soignai ainsi fort longtemps, il s’apprivoisa et paissait sur la pelouse, devant ma porte, sans chercher aucunement à s’enfuir. Ce fut la première fois que je conçus la pensée de nourrir des animaux privés, pour me fournir d’aliments quand toute ma poudre et tout mon plomb seraient consommés. Les 28, 29 et 30. — Grandes chaleurs et pas de brise ; si bien qu’il ne m’était possible de sortir que sur le soir pour chercher ma subsistance. Je passai ce temps à mettre tous mes effets en ordre dans mon habitation. 1- Etançonner : renforcer, étayer. 2- Bataclan : attirail, bazar. 3- Eclisses : plaques de bois.
TEXTE B : Paul Valéry, La Jeune Parque et poèmes en prose, Histoires brisées, « Robinson », 1950.
[Le recueil des Histoires brisées rassemble des textes complètement rédigés, mais aussi des notes, des fragments, des commencements, des bribes de contes ou de poèmes en prose.]
Robinson. Solitude. Création du loisir. Conservation. Temps vide. Ornement. Danger de perdre tête, de perdre tout langage. Lutte. Tragédie. Mémoire. Prière de Robinson. Imagine des foules, des théâtres, des rues. Tentation. Soif du pont de Londres. Il veut écrire à des personnes imaginées, embrasse des arbres, parle tout seul. Crises de rire. Peu à peu n’est plus soi. Il se développe en lui une horreur invincible du ciel, de la mer, de la nature. Murmures de la forêt. Un pied nu. Psaumes1 de Robinson (spécialisation des morceaux oppositions réalisation).
Murmures de la forêt. Robinson au milieu des oiseaux, papegeais2 , etc. Il croit entendre leur langage. Tous ces oiseaux disent des sentences. Répétitions. Les uns originaux. Les autres répètent des vérités qui deviennent fausses par la répétition seule.
Le Robinson pensif. (Manuel du Naufragé.) Dieu et Robinson — (nouvel Adam) — Tentation de Robinson. Le pied marqué au sable lui fait croire à une femme. Il imagine un Autre. Serait-ce un homme ou une femme ? Robinson divisé — poème. Coucher de soleil — Mer.
Le « Robinson pensif » — Système isolé. — Le moment de la réflexion. — Utilisation des rêves. Théorie de la reconstitution. Les 3 doigts de références. Mémoire. De ce qu’il avait appris, ce qui demeure est ce qui convenait à sa substance.
Robinson 1) reconstitue des lectures. 2) les rejette.
Robinson reconstitue sans livre, sans écrit, sa vie intellectuelle. — Toute la musique qu’il a entendue lui revient — Même celle dont le souvenir ne lui était pas encore venu — revient. Sa mémoire se développe par la demande, et la solitude et le vide — Il est penché sur elle. Il retrouve des livres lus — note ce qui lui en revient. Ces notes sont bien curieuses. Enfin le voici qui prolonge et crée à la suite.
1- Psaumes : poèmes d’un livre de la Bible et, par la suite, poèmes religieux chantés. 2- Papegeais : perroquets.
TEXTE C : Michel Tournier, Vendredi ou les Limbes du Pacifique, chap. 3, 1967.
[Au début du roman, Robinson récupère ce qu’il peut dans l’épave de la Virginie.]
Les livres qu’il trouva épars dans les cabines avaient été tellement gâtés par l’eau de mer et de pluie que le texte imprimé s’en était effacé, mais il s’avisa qu’en faisant sé cher ausoleil ces pages blanches, il pourrait les utiliser pour tenir son journal, à condition de trouver un liquide pouvant tenir lieu d’encre. Ce liquide lui fut fourni inopinément par un poisson qui pullulait alors aux abords de la falaise du Levant. Le diodon, redouté pour sa mâchoire puissante et dentelée et pour les dards urticants qui hérissent son corps en cas d’alerte, a la curieuse faculté de se gonfler à volonté d’air et d’eau jusqu’à devenir rond comme une boule. L’air absorbé s’accumulant dans son ventre, il nage alors sur le dos sans paraître autrement incommodé par cette surprenante posture. En remuant avec un bâton l’un de ces poissons échoués sur le sable, Robinson avait remarqué que tout ce qui entrait en contact avec son ventre flasque ou distendu prenait une couleur rouge carminée extraordinairement tenace. Ayant pêché une grande quantité de ces poissons dont il goûtait la chair, délicate et ferme comme celle du poulet, il exprima dans un linge la matière fibreuse sécrétée par les pores de leur ventre et recueillit ainsi une teinture d’odeur fétide, mais d’un rouge admirable. Il se hâta alors de tailler convenablement une plume de vautour, et il pensa pleurer de joie en traçant ses premiers mots sur une feuillede papier. Il lui semblait soudain s’être à demi arraché à l’abîme de bestialité où il avait sombré et faire sa rentrée dans le monde de l’esprit en accomplissant cet acte sacré : écrire. Dès lors il ouvrit presque chaque jour son log-book pour y consigner, non les événements petits et grands de sa vie matérielle — il n’en avait cure — , mais ses méditations, l’évolution de sa vie intérieure, ou encore les souvenirs qui lui revenaient de son passé et les réflexions qu’ils lui inspiraient.
Une ère nouvelle débutait pour lui — ou plus précisément, c’était sa vraie vie dans l’île qui commençait après des défaillances dont il avait honte et qu’il s’efforçait d’oublier. C’est pourquoi se décidant enfin à inaugurer un calendrier, il lui importait peu de se trouver dans l’impossibilité d’évaluer le temps qui s’était écoulé depuis le naufrage de la Virginie. Celui-ci avait eu lieu le 30 septembre 1759 vers deux heures de la nuit. Entre cette date et le premier jour qu’il marqua d’une encoche sur un fût de pin mort s’insérait une durée indéterminée, indéfinissable, pleine de ténèbres et de sanglots, de telle sorte que Robinson se trouvait coupé du calendrier des hommes, comme il était séparé d’eux par les eaux, et réduit à vivre sur un îlot de temps, comme sur une île dans l’espace.
Il consacra plusieurs jours à dresser une carte de l’île qu’il compléta et enrichit dans la suite au fur et à mesure de ses explorations. Il se résolut enfin à rebaptiser cette terre qu’il avait chargée le premier jour de ce nom lourd comme l’opprobre1 « île de la Désolation ». Ayant été frappé en lisant la Bible de l’admirable paradoxe par lequel la religion fait du désespoir le péché sans merci et de l’espérance l’une des trois vertus théologales2, il décida que l’île s’appellerait désormais Speranza, nom mélodieux et ensoleillé qui évoquait en outre le très profane souvenir d’une ardente Italienne qu’il avait connue jadis quand il était étudiant à l’université d’York.
1- L ’opprobre : la honte. 2- Vertus théologales : les vertus les plus importantes pour le salut chrétien : la foi, l’espérance, la charité.
TEXTE D : Patrick Chamoiseau, L’Empreinte à Crusoé, 2012.
[Le personnage du romancier martiniquais Patrick Chamoiseau ignore tout de son identité et de ses origines (il n’est pas sûr de s’appeler Robinson Crusoé). Au début du roman,alors qu’il est déjà dans l’île depuis vingt ans, il revient sur le rivage où il a repris conscience après le naufrage et se remémore les premiers temps de sa vie solitaire.]
[...] les objets rapportés de l’épave alimentèrent mes imaginations d’une dimension occidentale, j’étais prince, castillan1, chevalier, dignitaire de grande table, officier de légions ; j’allais entre des châteaux, des jardins de manoirs, traversais d’immenses salles habillées de velours ; déambulais sur des pavés crasseux, dans des ruelles jaunies par des lanternes huileuses ; longeais des champs de blé qui ondoyaient sans fin au pied de hauts remparts...; mais des images étranges surgissaient des trous de ma mémoire : vracs de forêts sombres dégoulinantes de mousses, des villes de terre auréolées de cendres et de jasmin, dunes de sable avalant l’infini, falaises recouvertes d’oiseaux noirs battant des ailes cendreuses ; ou bien des cris de femmes qui mélangeaient l’émotion de la mort à des chants d’allégresse... ; à cela s’ajoutait un lot d’étrangetés qui semblaient remonter de ma substance intime — ... l’arrivée d’un chacal qui embarrasse des dieux... des lézards noirs et blancs qui tissent des étoffes... des jumeaux dans une calebasse de mil... bracelets de prêtres clique tant autour d’un masque à cornes... — , mais elles étaient tellement incompatibles avec l’ensemble de mes évocations que je les mis au compte d’un résidu de souvenirs appartenant à quelque marin vantard que j’aurais rencontré ; de fait, reliées ensemble, mon imagination à partir des objets et ma mémoire obscure ne faisaient que chaos : toute possibilité de mettre au clair mon origine réelle disparaissait alors ;
quoi qu’il en soit, ces chimères ne durent pas être probantes ; à mesure que j’affrontais la puissance ennemie qu’étaient cette île et son entour, il m’arriva de défaillir au point d’admettre cette absence d’origine personnelle ; abandonnant toute consistance, je m’imaginais crabe, poulpe dans un trou de poulpe, petit de poulpes dans une engeance de poulpes ; je me retrouvais à faire le crapautard2 dans les bulles d’une vase ; mais le pire surgissait lorsque j’atteignais le point fixe d’une absence à moi-même : mon regard alors ne se posait sur rien, il captait juste l’auréole photogène3 des choses qui se trouvaient autour de moi ; je me mettais à renifler, à grogner et à tendre l’oreille vers ce qui m’entourait ; dans ces moments-là, je cheminais avec la bouche ouverte dégoulinante de bave, et je me sentais mieux quand mes mains s’associaient à mes pieds dans de longues galopades ; puis je m’en sortais (allez savoir comment !) et, pour sauvegarder un reste d’humanité, je revenais à ces fièvres narratives qui allaient posséder mon esprit durant de longues années ; je n’avais rien trouvé de mieux que de m’inventer ma propre histoire, de m’ensourcer dans une légende ; je me l’écrivais sur les pages délavées de quelques épais registres sauvés de la frégate, avec le sentiment de la serrer en moi, à portée d’un vouloir ; sans doute jaillissait-elle d’un ou de deux grands livres restés enfouis dans mon esprit ; des livres déjà écrits par d’autres mais que je n’avais qu’à réécrire, à désécrire, dont je n’avais qu’à élargir l’espace entre les phrases, entre les mots et leurs réalités, pour les remplir de ce que je devenais sans vraiment le savoir, et que j’aspirais à devenir sans être pour autant capable de l’énoncer ; [...]
1- Castillan : habitant de la Castille, en Espagne (le nom de cette région vient du mot « castillo », petit château). 2- Crapautard : mot inventé combinant « crapeau » et « tétard ». 3- Photogène : qui génère de la lumière, luminescent.
- Citation :
I- Après avoir lu tous les textes du corpus, vous répondrez â la question suivante (4 points) : A quoi sert le journal dans Robinson Crusoé de Daniel Defoe (texte A) ? Quelles fonctions les autres textes donnent-ils à l’écriture ? II. Vous traiterez ensuite, au choix, l'un des sujets suivants (16 points) :
- Commentaire
Vous commenterez le texte de Patrick Chamoiseau (texte D).
- Dissertation
Pensez-vous que toute création littéraire soit, d’une certaine manière, une réécriture ? Vous répondrez à cette question en vous fondant sur les textes du corpus ainsi que sur les textes et les œuvres que vous avez étudiés et lus.
- Invention
Vous réécrirez les huit premières lignes du texte de Paul Valéry (texte B) en inventant un récit à la première ou à la troisième personne, qui complète, qui développe ou qui prolonge les images et les idées fragmentaires de cette « histoire brisée ».
Read more: http://www.site-magister.com/sujets28.htm#ixzz2WfJ3HtzM
- Ma Copie:
Question sur Corpus :
Notre corpus se compose de quatre extraits de texte : Un étant le mois de Décembre d’un journal de bord Robinson Crusoé écrit par Daniel Defoe en 1719 et traduit de l’Anglais par Petrus Borel, un poème en prose (« Robinson ») écrit en 1950 par Paul Valéry et appartenant au recueil La Jeune Parque et poème en prose, Histoires brisées et deux extraits de romans : Un étant le chapitre trois du roman de Michel Tournier Vendredi ou les limbes du Pacifique, de 1967 et l’autre étant un extrait d’un roman de 2012, écrit par Patrick Chamoiseau et intitulé L’empreinte à Crusoé. Ces quatre œuvres sont toutes des réécritures de l’histoire du naufragé Robinson Crusoé. Dans tous ces extraits, nous avons un personnage qui partage son expérience de naufragé par le biais de l’écriture en expliquant en quoi le fait d’écrire est un acte important pour lui. De ce fait, nous pouvons nous interroger sur l’utilité d’un journal de bord et notamment, de celui qui nous est présenté, c'est-à-dire celui écrit par Daniel Defoe ainsi que sur les fonctions données à l’écriture par les autres textes. Pour cela, nous nous interrogerons dans un premier temps sur la fonction de mémoire et de témoignage que peut avoir l’écriture pour ensuite réfléchir au diverses formes de soutien moral qu’elle peut apporter. En effet, comme le dit l’adage : « Les mots s’envolent mais les écrits restent », l’écriture à comme première fonction, celle du souvenir ; quelque chose d’écrit devient fixe et ne peut plus être oublié. C’est l’idée que nous retrouvons dans le journal de bord où tous les détails sont consignés afin de ne pas perdre le fil des événements : chaque paragraphe commence par cette sorte d’anaphore rappelant la date du jour : « Le 10 » (ligne 1) ; « Le 11 » (ligne ; « Le 17 » (ligne 13) etc ainsi l’auteur peut garder la notion du temps. De plus, comme le montrent des phrases telles que « Beaucoup de pluie toute la nuit et le jour. » (ligne 20) ; « Pluie toute la journée. » (ligne 21) ou « Point de pluie. » une grande place est accordée à la météo ainsi qu’aux activités quotidiennes : « je me mis à meubler ma maison » (ligne 16) ; « Je passai ce temps à mettre tous mes effets en ordre dans mon habitation » (ligne 32 à 33)… La mémoire est aussi évoquée dans le poème en prose « Robinson » : nous en retrouvons effectivement le champ lexical avec les mots « mémoire » et « souvenir » respectivement aux vers 6 et 38. Elle est aussi très importante et liée à l’écriture dans le roman de Chamoiseau, où le personnage ayant perdu la mémoire, « n’avait rien trouvé de mieux que de s’inventer une nouvelle vie » (ligne 31) grâce aux souvenirs de livre qu’il a pu lire : « sans doute jaillissait-elle d’un ou de deux grands livres restés enfouis dans mon esprit ». ‘ Grâce à la mémoire que l’écriture a permis de conserver, il nous est possible de témoigner de ce que nous avons vécu. Il y a effectivement dans le journal de bord ainsi que dans l’extrait du roman de Michel Tournier des éléments montrant que ces écrits ont été rédigés dans le but d’être lu. En effet, nous y remarquons des éléments d’explications tels que « sans doute je l’avais faite trop vaste » à la deuxième ligne du journal de bord ou bien le paragraphe d’explication sur le diodon qui va des lignes 5 à 13 du chapitre 3 de Vendredi ou les limbes du Pacifique. Cependant, en plus de sa fonction de mémoire qui mène au témoignage, l’écriture peut aussi avoir une fonction de soutien moral. En effet, le poème de Paul Valéry nous montre qu’elle permet au naufragé d’éviter la folie : « Danger de perdre tête » (vers 5). Et cela notamment en lui permettant de garder son humanité, en permettant la conservation du langage : « de perdre tout langage » (vers 5). Nous retrouvons aussi le mot « langage » au vers 16. La préservation de l’humanité par l’écriture est aussi liée à la préservation de l’activité intellectuelle avec des phrases telles que : « Robinson reconstitue sans livre, sans écrit, sa vie intellectuelle » au vers 37. Nous retrouvons aussi la préservation de l’humanité par l’écriture chez Patrick Chamoiseau dans l’expression : « et pour sauvegarder un reste d’humanité, je revenais à ces fièvres narratives » (ligne 30) ainsi que chez Michel Tournier dans l’expression de la ligne 17 : « Il lui semblait soudain s’être à demi arraché à l’abîme de bestialité où il avait sombré ». Finalement écrire a permis au personnage de Michel Tournier de retrouver la paix intérieure : « Une ère nouvelle débutait pour lui. » (ligne 24). En conclusion, nous pouvons dire que le journal de bord de Daniel Defoe a pour but la conservation de la mémoire et le témoignage future. Quant aux autres textes, ils donnent à l’écriture une fonction salvatrice : elle permet de conserver sa mémoire, son humanité, son langage, ses esprits, une activité intellectuelle et un bon moral.
Invention :
Je suis Robinson. Voilà maintenant assez longtemps que je suis échoué ici, seul sur cette île déserte. Enfin… longtemps… Au fond je n’en sais rien. Peut-être est-ce que cela fait seulement une semaine que je suis ici. Ou plus : quelques mois, un an, plusieurs années… En tout cas, à moi, cela me semble être une éternité. Donc comme je vous le disais, je suis Robinson, un naufragé. Je suis un homme. Par contre, je ne saurais vous dire quel âge j’ai, puisque je ne sais pas quel jour nous sommes et encore moins le temps qui s’est écoulé depuis que je suis ici. Car ici, le temps que vous connaissez, que je connaissais moi aussi avant n’existe pas. Les secondes, les minutes, les heures, les jours… C’est abstrait. Il y a la nuit, le jour... Et au milieu, le vide. On ne peut pas se repérer. Parfois, ce laps de temps dans le vide passe si vite qu’il me suffit de dormir un peu pour atteindre la borne jour. Ou nuit (selon s’il faisait nuit, ou jour quand je me suis endormi…). Même si j’essaie de l’éviter, pour garder un minimum de repère et ne pas devenir fou, il m’arrive souvent de m’endormir le jour. Car ici, on s’ennuie. Pour tout vous dire, seul sur une île, ne pas devenir fou n’est pas tâche facile. En effet, quand on est seul, à moins de savoir parler aux arbres, au sable, à la mer ou aux animaux sauvages, il est impossible de communiquer, assez difficile de s’occuper. Alors on tourne en rond pendant des heures (quand on a la chance d’avoir pu trouver un moyen de compter les heures…) Sinon, on tourne en rond, tout court. Puis, épuisé, on dort. Mais ce sommeil est loin d’être salvateur. Quand on est rongé par la faim, la fatigue, la solitude et la peur. Le sommeil est agité, douloureux… Les cauchemars sont nombreux, emplis d’insectes mangeurs d’homme, de tribu cannibale et de lions venus des mers pour nous dévorer. Il arrive aussi de faire ces mêmes rêves en journée, en étant parfaitement réveillé : Vous êtes toujours en train de tourner en rond, sur votre île, quand, tout à coup, des hommes noirs et nus avec des os dans les narines apparaissent, comme sortis de nulle part dansant autour d’un feu. De peur, vous cherchez à prendre la fuite et quand vous osez enfin vous retournez, ils ont tout simplement disparu, ne laissant aucune trace derrière eux. Vous avez des hallucinations : vous êtes en train de devenir fou. Finalement, j’ai passé tellement de temps sans parler, qu’un jour, quand j’ai voulu penser « perroquet » dans ma tête, le mot n’existait plus. Je suis resté, là, le doigt tendu vers le perroquet, avec, dans mon cerveau endoloris, rien d’autre que le mot oiseau. J’ai tout de même cherché à faire passer l’ « oiseau » de ma tête à ma bouche et là, effaré, je me suis rendu compte que ma bouche non plus ne fonctionnait plus, ou du moins très mal. Je ne savais plus parler. Je devenais fou, mais j’étais aussi en train de perdre le langage. C’est à ce moment là que je me suis, pour la première fois, pleinement rendu compte de la torpeur dans laquelle je m’étais doucement enfoncé. Au début, anéanti par un trop plein de désespoir, je ne pus que m’effondrer, sangloter, lever les bras haut vers le ciel et implorer les Dieux de venir me sauver. Un bateau, un avion, un dauphin… Ils devaient me sortir de cet enfer, par n’importe quel moyen. A mes prières s’opposer les pensées néfastes que tout était fichu, que ce naufrage était une punition des Dieux que par conséquent, ils ne feraient rien pour me sauver et que je finirais mes jours seul ici. Cela dura quelques jours à pleurer, se rouler par terre, se taper la tête contre les rochers en souhaitant mourir. Puis doucement, petit à petit, je repris pied. Je décidai qu’il me fallait avant tout trouver un moyen d’éviter la folie. Pour cela, je devais cesser de tourner en rond. Je me mis donc en quête d’une occupation : Depuis mon arrivée, je dormais à même le sol, j’allais me construire une cabane. Cela allait déjà me prendre beaucoup de temps. Il fallait aussi que je trouve un moyen de garder un semblant de notion du temps. Pour cela, je devais faire tout mon possible pour m’obliger à ne dormir que le jour. Je devais aussi marquer les jours qui défilaient. Je choisis un arbre et avec le couteau qu’il me restait dans ma poche, je fis une première encoche. A partir de maintenant, j’en ferai une chaque jour. Je me fabriquai aussi un cadran solaire. Grâce à lui, je pourrais connaître approximativement le moment de la journée et ainsi manger à heures à peu près fixes. Il était aussi primordial que je conserve mon état intellectuel. Pour cela, je devais faire tout mon possible pour conserver mon langage et ma mémoire. Je décidai donc de me mettre en quête de quoi écrire. Ainsi, je pourrais y noter des mots, des souvenirs, des petites histoires et me le lire afin de ne pas oublier comment on parle. Je réussis à trouver du papier en fouillant dans l’épave de mon navire. Il ne me restait plus qu’à dénicher de l’encre. Malheureusement il n’y en a avait pas à l’intérieur du bateau, il me fallut donc en fabriquer moi-même. Pour cela, j’utilisai donc le ventre du diodon qui donnait une couleur rouge très bien pour écrire. Une fois mon papier recueilli et mon encre fabriquée, il ne me restait donc plus qu’à écrire. Le premier exercice que je me suis imposé fût simple : trouver le mot correspondant à chaque chose qui se trouver autour de moi, l’écrire sur mon cahier et le prononcé à voix haute. Puis, une fois que j’eus réussi parfaitement cet exercice, je me mis à écrire des petites lettres que je pourrais faire lire plus tard à mes proches ainsi que des petites histoires, tout droit sorties de mon imagination. Ecrire ces histoires m’aida beaucoup pendant ma vie sur l’île. Je pus certes progresser sur le plan de la mémoire et du langage, mais pas seulement, elles me permirent aussi d’apaiser un peu ma solitude et mon mal du pays. En effet, j’y décrivais des personnages, des foules, des rues, des théâtres… Et quand je fermais les yeux, après les avoir relues, je pouvais voir distinctement ces petites rues pavées, ses foules de personnes bruyantes et habillées de couleurs chatoyantes, ces grands bâtiments dans lesquels les gens cultivés se bousculaient afin de pouvoir voir la nouvelle pièce présentée et devenir encore plus cultivés. Ainsi, par mes histoires, je me sentis un peu entouré, un peu chez moi et je me sentis mieux. Je pu ainsi éviter le danger de perdre tête, de perdre tout langage. Je viens d’aller voir mon arbre : Il y a gravés dessus trois mille six cent cinquante petits traits, cela fait donc au moins dix ans que je suis ici. Malheureusement, je ne sais combien de temps je suis resté cloîtré dans ma détresse. Je peux donc seulement vous dire que je m’appelle Robinson, que je suis naufragé sur une île déserte depuis plus de dix ans et que j’ai donc plus de soixante ans.
Vous en pensez quoi ? | |
| | | Onda
Nombre de messages : 2904 Age : 28 Localisation : Sud de la France Date d'inscription : 11/04/2011
| Sujet: Re: Horreur, malheur et désespoir ! Mer 19 Juin 2013 - 22:56 | |
| Quelqu'un de motiver pour m'expliquer comment qu'on équilibre les équations avec les réactions nucléaire de l'uranium.
PS : Je suis vraiment un boulet. | |
| | | 'Soren'
Nombre de messages : 709 Age : 35 Localisation : World of sleepers Date d'inscription : 29/03/2011
| Sujet: Re: Horreur, malheur et désespoir ! Mer 19 Juin 2013 - 23:21 | |
| PRÉSENTTTTTTTTTTT !!!!!!!!!!!!!!!!!
TTTT__TTTTT | |
| | | Brise-patte
Nombre de messages : 5058 Age : 27 Localisation : France Date d'inscription : 21/02/2012
| Sujet: Re: Horreur, malheur et désespoir ! Jeu 20 Juin 2013 - 9:47 | |
| sans faire un truc tout bien détailler, bien lécher et tout (pitier mon cerveau réclame le calme! ;__; )
je trouve que c'est une bonne copie, pas de répétition pas de fouillis, c'est très claire et bien expliqué tes deux axes fonctionnent très bien aussi, les partie semblent bien équilibrée et tout et tout c'est bien rédigée
pour l'écriture d'invention ça répond vraiment bien au sujet c'est bien écris (juste, ça existait déjà les avions à l'époque de Robinson?._.)
pour moi c'est du bon travaille ^^
Dernière édition par Brise-patte le Jeu 20 Juin 2013 - 14:15, édité 1 fois | |
| | | Onda
Nombre de messages : 2904 Age : 28 Localisation : Sud de la France Date d'inscription : 11/04/2011
| Sujet: Re: Horreur, malheur et désespoir ! Jeu 20 Juin 2013 - 11:29 | |
| J'avais pas de contexte historique de l'histoire dans le paratexte. Du coup, parce que ça m'arrangeais, j'ai présumé que l'auteur avait écrit une histoire à son temps à lui (puisque Réécriture, pas le vrai Robinson) et que son temps à lui c'était vers 1950 et que donc avions (au moins pour la guerre)... Fin j'espère que ça ira.
Y a trop de fautes d'orthographe dans ma copie, ça m'énerve ! (je n'arrive pas à me relire sur l'ordi...)
Bref, si tu devais mettre une note ?
Merci pour l'avis en tout cas !
BAC à part : J'ai vraiment la flemme d'aller à La Timone. Va falloir manger vite ! Mettre la crème EMLA, le pansement pour la faire tenir ne va pas tenir, je vais m'en coller de partout, puis je vais me sentir mal : genre j'aurais envie de vomir et tout, parce que je fais toujours un malaise bizarre après avoir mis de la crème EMLA, puis va falloir prendre la voiture, je vais dormir tout le long, on va arriver, va falloir se garer, descendre de la voiture, aller au bon endroit, s'occuper des étiquettes, puis la doc va arriver, je vais aller dans la petite pièce, la puer va demander où s'est, je vais escalader pour monter sur la table, elle va me demander si je veux de la fraise dans le masque de l'entonox, elle va me le fiche sur la tronche, je vais devoir y raconter ma vie et écouter la sienne pendant que la doc prépare ses injections, elle va me les faire, j'aurais mal ou pas, puis on va me dire de prévenir que j'ai fais des injections récemment si je dois faire une anesthésie, on va me prendre un rendez-vous de contrôle post injection me donner un bonbon, me laisser partir, j'aurais des bleus et je vais devoir m'amuser à contracter et décontracter les muscles pour diffuser le produit, peut-être que j'aurais moins mal, peut-être que ma kiné ne fera plus la grimace en me mettant sur une table genre : "Bientôt, t'auras la forme du fauteuil..." Non franchement, la flemme.
BAC le retour : En plus y a le BAC de Sciences demain et j'ai vraiment la flemme de le réviser ! | |
| | | Onda
Nombre de messages : 2904 Age : 28 Localisation : Sud de la France Date d'inscription : 11/04/2011
| Sujet: Re: Horreur, malheur et désespoir ! Ven 21 Juin 2013 - 11:32 | |
| - Ma copie de Sciences:
Partie 1 : Nourrir l’Humanité
Commentaire rédigé :
Sus aux bouteilles ! Buvez de l’eau du robinet !
Alors que de nombreuses campagnes vantent la consommation d’eau en bouteille, il semble important de rappeler que l’eau du robinet présente de nombreux avantages. Pour présenter ces avantages voici 3 documents. Le premier montre un extrait de la revue BRGM expliquant pourquoi les consommateurs font le choix de l’eau en bouteille et un extrait du site internet du ministère de l’écologie prouvant que l’eau du robinet n’est pas mauvaise pour la santé. Le deuxième est un article du journal l’Express comparant le coût de revient d’une litre et demi d’eau du robinet par jour à celui d’un litre et demi d’eau minérale en bouteille et le dernier, lui aussi extrait du journal l’Express explique l’impact qu’une bouteille d’eau minérale a sur l’environnement.
D’après le document 1, si les gens choisissent de consommer de l’eau en bouteille à la place de l’eau du robinet, c’est souvent à cause de leur perception de la qualité de l’eau. (Dans certaines régions, 46% des consommateurs préfèrent l’eau en bouteille dont 22,6% à cause de la pollution : ils ont peur des risques pour la santé.) Cependant, l’eau du robinet est un produit alimentaire très surveillé et de nombreuses analyses sont faites pour pouvoir repérer et éradiquer les risques pour la santé. En effet, pour être distribuée, une eau doit répondre à de nombreux critères : des critères relatifs à la santé publique mais aussi au confort du consommateur. (L’eau ne doit pas contenir de bactéries ou de substances toxiques et la quantité de certains éléments tels que le plomb ne doit pas dépasser certains seuils. L’eau du robinet et donc traitée pour ne pas contenir de bactérie (on y ajoute du chlore) et sa contenance en plomb est très limitée (elle ne dépasse pas 5mg / litre.
Quant à la qualité gustative de l’eau, il est important de se rappeler que l’eau est d’abord filtrée dans une station d’épuration avant d’arriver dans vos canalisations : elle y est donc débarrasser de toutes les microparticules qu’elle pourrait contenir et qui pourraient, en plus d’être néfaste à la santé, donner une mauvaise couleur à l’eau. De plus il est possible de réaliser soit même certaines actions pour s’assurer que l’eau soit bonne à la fois au goût et à la santé telle que la servir fraiche (pour diminuer le goût de chlore), la laisser couler quelques instant avant de la boire et remplir la carafe d’eau un peu avant de passer à table (pour éliminer le plomb qu’elle pourrait contenir en ayant stagnée dans les canalisations).
Consommer de l’eau du robinet n’est donc pas néfaste au consommateur. Elle lui est même bénéfique : elle lui permet de réaliser des économies. En effet, comme le prouve le second document, le prix moyen d’un an d’eau du robinet est de 1,87€ pour un litre et demi de boisson par jour et par personne, alors que pour la même quantité de boisson, le prix annuel de l’eau minérale en bouteille est de 240€. Consommer de l’eau du robinet revient donc à économiser 238,13€. Cet écart de prix est dû au fait que ce n’est pas le liquide qui coûte cher, mais la fabrication de la bouteille.
De surcroit, en plus de préserver le porte-monnaie des consommateurs, la consommation d’eau du robinet préserve aussi l’environnement. Car fabriquer le plastique nécessaire à la création de la bouteille, nécessite beaucoup de pétrole (2kg de pétrole brut pour fabriquer un kilo de PET, le plastique avec lequel on crée la bouteille). D’autant que ces bouteilles, que ce soit pour être remplies, mises en ventes, consommées, puis recyclées, devront être transportées (parfois sur 300km) ce qui nécessitera encore la consommation de pétrole. L’eau du robinet ne nécessitant ni transport, ni embouteillage, ni recyclage. Cela permettrait une économie de pétrole mais aussi une réduction des déchets par an et par personne de 10kg par rapport à l’eau embouteillée.
Finalement, consommer de l’eau du robinet et plus avantageux que de consommer de l’eau en bouteille. En effet, en plus de ne présenter aucun danger pour la santé, l’eau du robinet permet de faire des économies tout en préservant l’environnement.
Cet article a été rédigé par Monsieur eau du robinet, membre du club « développement durable ».
Partie 2 : Le Défi énergétique
Questions :
La principale source d’énergie primaire utilisée par un voyageur pour un déplacement en voiture est le pétrole.
Le mode de transport pour un trafic voyageur donner la consommation (C) la plus faible est le transport ferré.
Pour calculer la consommation d’énergie (C) engendrée par les déplacements en voiture en 2011 en France il faut multiplier l’efficacité énergétique (E) par le trafic voyageur (T). Cela donne : 0,040 x 812,7 = 32,508. La consommation d’énergie engendrée par les déplacements en voiture en 2011 est donc de 32,508 million de tep.
Pour calculer la valeur d’énergie électrique renouvelable produite en France en 2009, on additionne la valeur d’énergie hydraulique produite à celle de l’éolien et du photovoltaïque ce qui donne 4,9 + 1,1 soit 6 millions de tep. Cela représente 11 + 2 pourcent soit 13 pourcent de l’énergie électrique produite en France en 2009.
(voir annexe)
Partie 3 : Féminin / Masculin
Questions :
On sait qu’une femme est fertile au moment de son ovulation et c’est justement un pic d’hormones lutéinisantes (LH), sécrétées par l’hypophyse suite à une grande quantité d’œstrogènes sécrétés par les ovaires (rétrocontrôle positif) qui provoque l’ovulation. En identifiant le moment du pic de LH d’une femme, on peut donc identifier la date de son ovulation et donc les quelques jours de son cycle où elle sera en mesure de concevoir. Une femme ne présentant pas de pic de LH est infertile.
Un résultat positif signifie qu’une femme présente au moment du test un pic de LH, elle est donc en période d’ovulation et fertile à cet instant. Cependant. Il n’y a qu’un seul pic de LH et qu’une seule ovulation par cycle. Ce phénomène ne pourra donc pas se reproduire avant le prochain cycle. Si elle refaisait le test avant le cycle suivant, il serait à chaque fois négatif, il est donc inutile qu’elle le refasse avant.
(Voir feuille annexe.)
J'ai pas encore trouvé le sujet sur internet... | |
| | | Onda
Nombre de messages : 2904 Age : 28 Localisation : Sud de la France Date d'inscription : 11/04/2011
| Sujet: Re: Horreur, malheur et désespoir ! Sam 6 Juil 2013 - 19:44 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Horreur, malheur et désespoir ! Sam 6 Juil 2013 - 20:46 | |
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| | | Onda
Nombre de messages : 2904 Age : 28 Localisation : Sud de la France Date d'inscription : 11/04/2011
| Sujet: Re: Horreur, malheur et désespoir ! Sam 6 Juil 2013 - 20:48 | |
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| | | Dody
Nombre de messages : 921 Age : 31 Localisation : Rennes Date d'inscription : 31/10/2012
| Sujet: Re: Horreur, malheur et désespoir ! Sam 6 Juil 2013 - 21:20 | |
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| | | Stana
Nombre de messages : 2844 Age : 49 Localisation : Epinal Date d'inscription : 05/10/2012
| Sujet: Re: Horreur, malheur et désespoir ! Sam 6 Juil 2013 - 23:10 | |
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| | | 'Soren'
Nombre de messages : 709 Age : 35 Localisation : World of sleepers Date d'inscription : 29/03/2011
| Sujet: Re: Horreur, malheur et désespoir ! Sam 6 Juil 2013 - 23:13 | |
| too much word. Where are equations ? | |
| | | Onda
Nombre de messages : 2904 Age : 28 Localisation : Sud de la France Date d'inscription : 11/04/2011
| Sujet: Re: Horreur, malheur et désespoir ! Lun 8 Juil 2013 - 18:41 | |
| "Bonjour,
Suite à notre conversation téléphonique, je vous confirme que l’opération de votre fille Leslie aura lieu le 5 novembre 2013 à la Policlinica Barcelona.
Je joins à cet email deux documents :
- la liste des analyses à réaliser pour préparer l’intervention (les résultats sont à nous envoyer 15 jours avant la chirurgie)
- les données bancaires pour le virement de 4.500 euros (à effectuer 7 jours avant l’opération)
Je me permets de vous rappeler le déroulement des événements :
Mardi matin admission à la clinique et opération, mercredi matin sortie de la clinique, jeudi matin visite postopératoire du Dr Nazarov à votre hôtel, ainsi vous pouvez arriver le lundi et repartir le jeudi après la visite.
Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me les poser.
Bien cordialement" | |
| | | Onda
Nombre de messages : 2904 Age : 28 Localisation : Sud de la France Date d'inscription : 11/04/2011
| Sujet: Re: Horreur, malheur et désespoir ! Lun 8 Juil 2013 - 22:09 | |
| Y a tellement de "chances" (si on peut utiliser ce mot) que ça foire... Tout le monde dit que ça ne marchera pas... | |
| | | Dody
Nombre de messages : 921 Age : 31 Localisation : Rennes Date d'inscription : 31/10/2012
| Sujet: Re: Horreur, malheur et désespoir ! Lun 8 Juil 2013 - 22:11 | |
| Peut-être, mais il y a aussi des chances que ça réussisse. Et il vaut mieux tenter, avoir une réponse, que de rester dans l'incertitude, non ? | |
| | | Onda
Nombre de messages : 2904 Age : 28 Localisation : Sud de la France Date d'inscription : 11/04/2011
| Sujet: Re: Horreur, malheur et désespoir ! Lun 8 Juil 2013 - 22:13 | |
| Ouais, sauf que si j'en ressors pire... | |
| | | Onda
Nombre de messages : 2904 Age : 28 Localisation : Sud de la France Date d'inscription : 11/04/2011
| Sujet: Re: Horreur, malheur et désespoir ! Ven 12 Juil 2013 - 22:12 | |
| Ça spasme ! Ça m'énerve quand ça spasme ! Ça ne devrait pas spasmer, je me suis faite botoxer y a moins d'un mois, j'ai pas oublié mes médicaments, j'étais encore en kiné jusqu'à hier ! Mon miracle devrait durer plus que moins d'un mois ! Peut-être que mon miracle n'est pas encore complétement mort, que c'est juste la fatigue, la chaleur, les résultats, que sais-je... Mais là, maintenant, ça m'agace vraiment ! Même si c'est moins pire qu'avant ! Je hais quand ça fait ça ! Je hais quand ça se décide à faire des trucs que j'ai pas demander alors que c'est même pas fichu de faire ce que je demande ! Merde ! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Horreur, malheur et désespoir ! Ven 12 Juil 2013 - 22:24 | |
| C'est chiant. Je peux pas comprendre mais je suis avec toi. |
| | | Onda
Nombre de messages : 2904 Age : 28 Localisation : Sud de la France Date d'inscription : 11/04/2011
| Sujet: Re: Horreur, malheur et désespoir ! Dim 21 Juil 2013 - 22:15 | |
| Oh j'avais oublié de remercier Temporaire, je suis désolée...
Je peux avoir des câlins s'il vous plait ? | |
| | | Dody
Nombre de messages : 921 Age : 31 Localisation : Rennes Date d'inscription : 31/10/2012
| Sujet: Re: Horreur, malheur et désespoir ! Dim 21 Juil 2013 - 22:21 | |
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| | | Darmowe
Nombre de messages : 4654 Date d'inscription : 09/11/2010
| Sujet: Re: Horreur, malheur et désespoir ! Dim 21 Juil 2013 - 22:30 | |
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| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Horreur, malheur et désespoir ! | |
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| | | | Horreur, malheur et désespoir ! | |
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