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Désolée du nom bizarre, mais ça résumé assez bien mon état actuel...

J'en ai marre de tout, j'ai aucun avis, je suis comme une marionnette sans marionnettiste, comme une peluche abandonnée dans un placard... Je n'ai pas envie de mourir, ni de vivre, je subis juste mon état actuel.. En même temps je fais rien pour en sortir.. Pas motivée pour...
J'ai l'impression d'être une coquille vide, un masque sans personne derrière.. Aucun sentiment positif, seuls perdurent tristesse, douleur, haine... Parfois une lueur d'espoir se dessine au loin, mais je m'épuise à courir après, juste avant qu'elle s'éteigne...
Je suis lasse... méprisable aussi.. je devrais être heureuse de ce que je sais faire pourtant.. mais non, je suis nulle...
je suis ridicule, je me dégoûte.. envie de tout plaquer, de recommencer à me couper..
J'ai besoin d'affection, mais personne n'est vraiment là.. quand j'en ai besoin pour de bon, ils en ont tous un peu besoin, et je me retrouve à les réconforter... autant les aider, vu que eux, ils peuvent vivre..
J'en peux plus... Je suis perdue... Comme dans un labyrinthe, sans fin, je suis prostrée au fond d'une impasse, attendant qu'une main se tende vers moi pour m'aider à me relever et à en sortir...


Désolée du pavé illisible et incompréhensible, mais j'avais besoin d'écrire tout ça, et de savoir si quelqu'un comprend, ou pourrait m'aider...

Citation :

autant les aider, vu que eux, ils peuvent vivre..

Pourquoi ne peux-tu pas vivre ? Parce que tu ne ressens pas d'émotions positives ?

Citation :

je suis prostrée au fond d'une impasse, attendant qu'une main se tende vers moi pour m'aider à me relever et à en sortir...

Pourtant, c'est bien rare qu'une main vienne tomber du ciel.
Ca va aussi se chercher.

Qu'est-ce qui te fait attendre, jour après jour, que ça change ? Qu'espères-tu ? Qu'attends-tu de l'affection ?

Tu dis que tu n'es pas motivée. Qu'est-ce qui te fatigue ?

Je pense pouvoir comprendre, au moins en partie, ce que tu écris.
Et c'est ce qui me fait te répondre comme je te réponds. J'espère que ça pourra t'aider.

Tu sais que tu peux m'envoyer des textos et/ou MP.

Citation :

je subis juste mon état actuel.

pourrais-tu le décrire ?
Mettre noir sur blanc ce qui ne va pas. Faire le point pour mieux se relever et avancer.

Citation :

Je suis lasse... méprisable aussi.. je devrais être heureuse de ce que je sais faire pourtant.. mais non, je suis nulle...
je suis ridicule, je me dégoûte

Ne te dénigres pas. La souffrance peut faire dire n'importe quoi.
Tu es une personne à part entière, avec ces défauts et ces qualités. A toi de prendre les choses en main et te relever.

Citation :

J'ai besoin d'affection, mais personne n'est vraiment là

Si, je suis là

@ Prunelle :
Je ne peux pas vivre, parce que je n'en ai aucune envie... Je n'y trouve aucun intérêt.
J'espère l'affection, j'en attends l'espoir.
espérer me fatigue..
(je sais c'est flou chez moi l'espoir ^^')

@ Petite Luciole :
Décrire mon état? c'est à dire ce qu'il se passe?

Merci de vos réponses

La roue peut tourner, je t'assure. Faut juste que tu ne sois pas trop absent de ta propre vie pour pouvoir surfer sur LA vague. Mais cette sensation d'absence t'est arrivé d'un coup ou bien s'est installé? Et es-tu suivi? (Si oui, quel type de suivi?)

Ca s'est installé à la longue, imperceptiblement...

Et oui, je suis suivie par un psychiatre qui me donne un régulateur d'humeur, mais ça marche pas, alors j'ai interrompu le traitement.

à l'arrache? depuis quand?

depuis quelques mois..

Il en a dit quoi le psy ?

Il le sait pas...

Vaut mieux le lui dire cash que ce médoc, tu le sens pas. Comment veux-tu que vous puissiez travailler correctement si vous vous cachez des infos? Il peut en trouver d'autres avec des effets secondaires que tu n'auras pas, ou changer le type de thérapie... En plus, imagine qu'il essaye d'avoir un entretien avec toi et lui tient compte que tu prend un stabilisateur d'humeur alors que ce n'est pas le cas... C'est comme si vos deux conversations sont isolées, ou comme si tu jouais à un jeu où les décors s'affichent s'ils le veulent...

Tu peux avoir de la liberté avec les médocs que tu prend, ou avec ta fréquentation de ton psy, ou autres. Mais mets le au courant.

Dit à ton médecin que tu prends pas ton traitement. C'est important pour lui de savoir, parce qu'après il y a des trucs qu'il risque de ne pas comprendre. Ma psy m'a pas arraché la tête quand je lui ai dit, et j'avais arrêté pendant un an.
Si c'est un bon psy, il saura t'écouter et te proposer une autre solution.

Le problème, c'est le médoc en lui-même ou autre chose ?

Le problème c'est moi, je les ai demandés, et pourtant je les prends pas... je les garde... au cas ou..

Juste pour que tu le saches : on comprend que tu n'es pas bien, aussi rajouter trois points de suspension après chaque phrase n'apporte rien, à part donner l'impression que tu fais dans le mélo (je ne cherche pas à t'attaquer en disant ça, c'est juste que c'est légèrement irritant).
A part ça, si je comprends bien, t'as des idées de suicide ?

Oui, excuse moi pour les points de suspension ^^'
En ce moment oui, si je ne m'entoure pas oui.

Tu ferais mieux de les jeter ou de les confier à quelqu'un avant de péter les plombs sur un coup de tête, ça peut arriver et ça peut mal finir. Tes idées suicidaires ne sont pas obligées de prendre le dessus. Laisses toi cette chance.

Je devrais oui, mais à qui? sûrement pas à ma mère, ni mes soeurs, ni mes potes. Ils comprendraient tous que j'ai replongé.
J'aurais à nouveau une réputation de "sale dépressive suicidaire".

Ton psy.
Il y a aussi la possibilité de les rendre à une pharmacie, pas besoin de tout déballer, tu dis juste que tu n'en a plus besoin.

Ou poubelle.

oui, j'essayerai, la prochaine fois que je le vois.

Ou rapporte les à la pharmacie aussi. D'autres en auraient peut-être besoin.

Le psy c'est un meilleur plan, pour pouvoir engager un dialogue sur ce qui se passe vraiment.

Si la communication avec ton psy passe mal, et pour rendre la discussion plus facile, tu peux peut-être imprimer le fil et lui donner ?

Imprimer le fil?

Ce post et les réponses que tu as eu.

Je pense egalement qu'il vaudrait mieux apporter les médicaments à ton psy,du coup il saurait que tu ne les prends plus et,de surcrois,tu pourrais lui parler de tes pensées suicidaire-ainsi tu ferais d'une pierre deux coups.Il doit absolument avoir ces deux informations pour pouvoir t'aider efficacement.Il n'y a aucune honte à tout ça,ni à tes souffrances;si c'est un bon psy,il se doit d'être neutre,en dehors de tout jugement personnel,et de pouvoir tout entendre-d'autant plus qu'il doit avoir l'habitude,et à pire encore.Si tu as une totale confiance en lui-il n'y a pas de raison!-ouvre-toi totalement...il pourra probablement t'aider à éloigner ces idées noires.Si tu vas le voire,c'est qu'il t'apporte tout de même quelque chose et que tu en as besoin.Mais ce sera bien plus positif si tu peux vraiment parler.