ma sexualié

désolé d'être cash, j'espère que mes questions te dérangeront pas (si jamais dis le et réponds-y pas).

Te prostitues-tu vraiment? (c'est ce qu'on peut lire dans ta présentation, ce qui est pas mal en désaccord avec ce topic)
Où es ce plus un malêtre que tu as voulu décrire par cela, une expérience mal vécue?
Autre chose?
Et sinon as tu réellement 18 ans?

désolé de douter de certaines choses, mais je comprends pas tout.

C'est vrai que je vois mal comment tu peux te prostituer et n'avoir aucune relation sexuelle.

Tu as quoi comme traitement ? En quoi ça a un rapport avec ta sexualité ?
Tu as quel âge déjà ?
Tu as un petit ami ou une petite amie ? Si oui, il / elle le prend comment ?

Pourquoi tu te ressens comme une obsédée ?
C'est quoi comme blocage ? Peur ? Sentiment d'interdit ? Honte ? Autre ?

Désolée, ça fait un peu interrogatoire mais j'ai besoin d'en savoir plus pour pouvoir te répondre.

Citation :

Tu as quoi comme traitement ? En quoi ça a un rapport avec ta sexualité ?
Tu as quel âge déjà ?
Tu as un petit ami ou une petite amie ? Si oui, il / elle le prend comment ?

Pourquoi tu te ressens comme une obsédée ?
C'est quoi comme blocage ? Peur ? Sentiment d'interdit ? Honte ? Autre ?

...

ça s'appelle un vent

Citation :

Lilith :Tu as quoi comme traitement ? En quoi ça a un rapport avec ta sexualité ?
Tu as quel âge déjà ?
Tu as un petit ami ou une petite amie ? Si oui, il / elle le prend comment ?

Pourquoi tu te ressens comme une obsédée ?
C'est quoi comme blocage ? Peur ? Sentiment d'interdit ? Honte ? Autre ?

-J'ai des antipsychotiques, anxiolytiques, somnifère; anti-dépresseur .
j'ai 18 ans. je n'ai personne .


je me ressens obsédée car je ne pense qu'au sexe H24 .
c'est la honte qui me tient.

j'réponds un peu en vrac :

Ce qui est des médicaments :
Souvent avec ces médics, il y a des effets secondaires sur la libido (comme les anti-dépresseurs, ça a tendance à la couper. Mais plus le temps passe, plus les effets secondaires s'estompent au profit de l'effet voulu, donc l'effet "anti-dépresseur" à ce que j'ai compris)
Pour les 3 autres, je ne sais pas.
Depuis combien de temps les prends tu? Es ce que tu ressentais déjà cela avant de les prendre?
En as tu déjà parler de cela avec la psy qui te suis? ça pourrait être qqch à faire.

Sinon hors médicaments :
Il y a une choses qui me vient en tête.
Es ce que la honte qui te tient pourrait venir aussi de la prostitution? que ces personnes la que tu rencontres te dégoutent intérieurement et que ça soit ça qui te bloque et te dégoute finalement dans le geste?

Hs :

Spoiler:

D'un point de vue purement ("physiologique"?), c'est normal que tu ressentes des envies et aies des attentes plus ou moins prononcées.
Ce point là me fait "ni chaud ni froid" dans le sens que je pense que c'est normal. Après je suis pas à l'intérieur de toi, je peux pas savoir si c'est vraiment trop pour toi ou si c'est juste très présent, toi-même le sais mieux que n'importe qui.

L'autre point qui me trotte plus dans la tête, c'est celui des deux "sexualités" :

Citation :

Pour moi , il est clair que la prostitution et ma sexualité personnelle sont deux choses bien différentes.
Quand je suis avec mes clients, j'ai mal mais je fais la petite gonflable.
quand je passe à la casserole , je me déconnecte de celle que je suis.

Je conçois facilement qu'on puisse changer d'attitude, se dissocier de certains moments, simplement parce que moi-même l'ai fait aussi pour d'autres choses. Se déconnecter par les pensées, par les rêves, ou tout simplement par le vide, en désertant son corps.
Cependant, se dissocier entièrement et faire que rien ne se touche entre la réalité et la dissociation, j'y crois pas. Il y a toujours un lien entre les deux, peut être étroit et translucide, mais il y en a un, conscient ou non.
Et je pense que la prostitution, si elle n'est pas forcément voulue au départ (ce qui est ton cas? -> pour l'argent), que tu doives te prostituer contre ton gré, ça peut vraiment avoir une influence sur ta propre sexualité.

Des clients qui en ont rien à battre de toi, qui sont la que pour faire leur affaire et se casser l'air de rien en donnant un peu de fric, qui s'en foutent de savoir qui tu es au fond de toi, si tu es sympa, drôle, amicale, appréciable, qui s'en foute de ton point de vue et de tes envies.
Et de l'autre coté, il pourrait y avoir le mec qui te trouve belle et jolie, qui t'aime pour ce que tu es, qui veux te connaitre mieux, qui fais attention et prends soin de toi, qui voit plus en toi que les autres.
Deux mondes totalement à l'opposé.

En vivant la plupart du temps dans le premier monde, comment apprendre que la sexualité peut être de la douceur, de l'amour?
Comment apprendre que la sexualité ne se résume pas a femme = objet?
Comment apprendre que la sexualité peut être du plaisir?
Peu importe les convictions, les faits réelles montres cela, ce coté "noir". Et ça a mon avis ça ne peut qu'avoir un impact sur ta propre opinion et tes propres envies.

J'avoue que tu as totalement raison.
Rien à rajouter si ce n'est que j'ai un tel dégoût du sexe que je ne parviens plus à me masturber alors que j'aimerais.

Impromptu a écrit:

Comment apprendre que la sexualité ne se résume pas a femme = objet?

Regarde le monde autour de toi. Regarde ton comportement, regarde ceux des autres. La femme n'existe que pour vider les couilles des mecs. Accessoirement expulser un morpion. Mais certainement pas pour prendre du plaisir. Pas pour rien que l'excision existe.

Pas contre toi, contre personne, contre tout le monde.

Je la comprends, la luciole, je la comprends. Aller ailleurs, dans un monde imaginaire mais tellement moins douloureux. Ne surtout pas sentir ses paluches crasseuses sur ce quoi ? Corps ? Ce n'est qu'une enveloppe ! L'esprit, l'âme est ailleurs. Alors on s'évade comme on peux, avec cette enveloppe qui reste, et cet instinct de survie qui nous transporte. Ailleurs, surtout pas là, mais ailleurs.

si je suis ton raisonnement Fantomelle, je n'ai pas l'espoir de rencontrer quelqu'un pour faire vivre, être aimée, sans être une "vide-couilles" ?

D'une part c'est faux, même dans le monde des vide-couille, puisque la virilité d'un mec est établi à l'aune des orgasmes qu'il est capable de donner aux femmes (cf pr0n).
D'autres part, je ne sais pas si répondre ça dans ce sujet est très constructif. Ça risque surtout de braquer petite luciole (comme ça semble commencer avec son message suivant le tien).

Donc pour répondre à cette question: bien sur que si tu peux être autre chose qu'une vide couille. le fait que le monde soit rempli de connards n'en fait pas moins un monde rempli de personnes bien. Il faut juste faire la part des choses, et faire gaffe au côté de la barrière.

merci Spleen j'ai mal car on m'a toujours prise pour "marie-couche-toi-là'. je me sens sale, dégueulasse, crasseuse ....
quel est l'homme qui voudra de moi?

Petite Luciole a écrit:

si je suis ton raisonnement Fantomelle, je n'ai pas l'espoir de rencontrer quelqu'un pour faire vivre, être aimée, sans être une "vide-couilles" ?

Ne me fais pas raisonner n'importe quoi.
Si il n'y avais pas d'espoir on ne serais pas là, toi et moi, et tant d'autres, à lutter.
Tu as l'espoir de rencontrer quelqu'un qui t'aime. Tu as l'espoir de rencontrer quelqu'un qui ne te prenne pas pour un vide couille. C'est rare, mais y'a l'espoir. Alors le lâche pas. Malgré tes pensées obsédantes. Malgré tes doutes. Essaie, encore et encore. Parce que si tu n'essaie plus, alors c'est la fin. La fin de l'espoir.

Et à Spleen : je dis ce que je veux.

Jolie poupée, juste de trop grand yeux à mon goût.

Tu as des relations avec d'autres personnes dans ta vie de tout les jours?

Petite Luciole a écrit:

ces derniers temps, je ne pense qu'au sexe.
je mate même des pornos.

Et alors ? Si ça te plait, c'est cool. De quoi t'as honte ?

Petite Luciole a écrit:

j'ai honte mais je devais le dire quelque part .

Quand on a honte généralement on ne cherche pas à dire ce qui nous fait honte.