Je ne suis pas très présent j'avoue, cependant je ressens un énorme besoin de consolation, de conseils, d'écoute, surtout. J'espère que ça ne vous dérange pas?
Alors voilà, mon post sera un peu "salade", viendra avec mes pensées, qui elles-même sont mêlées.
Parfoisje me demande ce qui a bien pu arriver pour me faire autant réfléchir. C'est vrai! J'ai une famille, des amis (peut-être), et tout ce qu'il faut pour être heureux. La question est: ne suis-je donc pas heureux? Je dirais que non. Je ne crois pas en l'existence d'un quelconque bonheur. Est-ce mal?
Maintenant je suis sensé travailler. Travailler traailler toujours travailler! Et "la patronne" qui dit que je ne travaille pas, que même si les autres ont trouvé mes "trucs" excellents, elle pense que je ne travaille pas. Je dors très tôt, et je me réveille à quatre heures du mat' pour travailler! Pourquoi le monde se permet-il toujours de juger?
Et puis, biensur que je dois travailler. Je ne suis pas payé pour l'instant, mais il faut bosser n'est-ce pas? Je suis payé en autre chose, comme pratiquement tous les cons de ma famille, je jète des messages "sauce" que personne ne comprend. Je vends du shit, rien de méchant c'est apparemment à la mode. Ah foutue mode! Mais c'est bien, étant dans le pays le plus producteur de hashish, je me sens piétiné avec mes ventes minuscules. Bah quoi? Ca me permets de payer quelques caprices.
Les parents ne payent pas. Si, ils payent mes études
. Ils m'ont désinscrit de mes cours de musique parce que justement je ne travaillais pas. Mais, e travaille! Enfin, à ma guise, mais je ne peux faire mieux! Ah et mes cours de musique envolés! A peine ai-je appris à manier le son qu'il disparait. Evidemment, je peux le récupérer. Mais avec quel argent?
Ah les parents. Je les aime, je ne dirais pas non. Mais ne sont-ils pas accablants? Oui, je m'automutile, et alors? Non, pour eux, c'est grave. Est-ce vraiment grave? Et puis, je me suis toujours posé la question (la fameuse question) "pourquoi je me mutiles si tout va bien?"
Et enfin, il y a mes deux psychiatres. Le premier est un homme, la quarantaine peut-être. Il juge trop. Il juge beaucoup trop. Le second est une femme (je devrais dire la seconde, non?), j'ignore quel age elle a. Elle est trop alarmiste, et elle se permet d'être odieuse avec moi. "Bravo, a-t-elle dit ironiquement une fois (ou deux ou trois ou quatre) c'est beau ce que t'as fait a ton torse! et la prochaine fois tu vas jouer où?" Néanmoins, je ne peux pas les changer, d'après les dires, ce sont les meilleurs de la ville.
Suis-je fou?