Naufragés
Certes les instables sont naufragés
je me retrouve dans l'océan dépravée
la nage de l'être déterminé
se remplace par des membres épuisés
batailles complètes
l'introuvable est dans les pertes
la conscience flotte en haut
dessus sont les sobres des fléaux
réflexions habités de peur
l'eau noye les êtres qui connaissent l'heure
le temps est maîtres de qui nous sommes
nous sommes les maitres d'où nous sommes
le bateau quitte sans nous
nous pirates nageant vers les eaux troubles
Nous comprenons qu'il est trop tard
Le temps même s'enfuit, avant le départ
Ainsi, je surnage à la même place
ne voulant voir derrière ni percevoirles nouvelles places
Le présent reste sans nul doute
L'Aspect le plus ignoble de ma route
____________________________________________________________
Notre sombre prison avant le néant
Je réfléchis au monde réfléchit devant moi
superflus dans le tempérament qui fait histoire
dans l'extravagance invivable pour certains
cela m'envivre d'un pouvoir incertain
je me convains d'une dignité perverse et sans pitié
je crée mon sort sans importance.
je suis aussi futile que le dieu et le diable,
les vives et les torts,
la vie et la mort
Je suis un insecte poussiereux de l'univers
parcourant une seconde a mille kilomètre à l'heure.
Ma minuscule infériorité, masqué de masques effrenés
fait partie de tout ceux infestés de fade supériorités
L'enclos de respire habite l'humanité
y sortir c'est y perdre le souffle, nous sommes prisionniés
des barreaux hais par les barbelés
Assombrir d'infectueux décors est donc notre destiné ?
qui l'en empêcherais, moi même?
j'opte pour les gallons d'or
Nous sommes près des lignes blanches
brins d'arbre disparus, oxygène étrange
et nous bien sur
être mort vivants
détenus entre le néant,
je demeure dans l'incertitude
_______________________________________________________________